La vie de Jésus de Nazareth, de sa naissance miraculeuse à sa mort sur la croix.

Au XVIIIème siècle, à Venise. Les rues, pontons et canaux sont animés par le traditionnel carnaval qui déploie les pompes d’une grande fête païenne. Giacomo Casanova, habillé en Pierrot, se rend à l’invitation que lui a fait parvenir une coquette et coquine religieuse. Leurs ébats érotiques sont observés par l’ambassadeur de France, De Bernis, amant de la nonne et voyeur complaisant. C’est le point de départ d’une série d’aventures galantes et sinistres racontées sans vergogne par le célèbre séducteur.

Stach est un grand garçon malheureux, livré à lui-même, et dont les seules ressources sont de « chaparder » du charbon dans les trains allemands en gare de Varsovie. Un jour il trouve enfin du travail comme apprenti menuisier et découvrira un monde nouveau parmi ses compagnons de l'entreprise et auprès de jeunes qu'il retrouve à la sortie. Il apprend qu'un philosophe s'est penché sur le problème de l'exploitation de l'ouvrier par le patron capitaliste puis il découvre la valeur de l'opposition à l'occupation allemande à travers les harangues d'une fille énergique et décidée : « une fille a parlé » et Stach découvre l'amour en même temps que l'idéal patriotique. Bien que le thème principal ici traité soit l'héroïque résistance polonaise à l'occupant nazi, ce film, d'inspiration marxiste, comporte des éléments subversifs tendant à démontrer l'efficacité de l'idéologie communiste à laquelle l'auteur oppose un christianisme désuet et inopérant.

Antoine et Antoinette, un jeune couple installé à Paris, mène une existence monotone : lui travaille dans une imprimerie tandis qu'elle est vendeuse. Mais un soir, ils reprennent espoir : Antoine trouve dans le sac de sa compagne un billet de loterie gagnant. Il décide alors de l'encaisser mais perd son portefeuille. S'ensuit alors une série de péripéties qui redéfinira les priorités du couple tout en les forçant à conserver leur optimiste.

Porté par l’espérance de voir arriver un gouvernement du Front populaire, Jean Renoir tourne La vie est à nous entre mars et avril 1936. Il s’agit d’un document historique dans lequel la thématique et les conflits de l’époque sont rendus sur le mode alterné du documentaire et de la fiction. Ce film est un document véritablement authentique sur l’esprit et l’effervescence artistique de l’époque du Front populaire. Le film s’ouvre sur un cours de géographie, dans une école primaire de banlieue. Devant une carte de France, les enfants s’interrogent sur le pourquoi de leur misère. La réponse est fournie par un choeur parlé « La France n’est pas aux français, car elle est aux 200 familles, la France n’est pas au français, car elle est à ceux qui la pillent. »

Rome, juin 1800. Alors que l’issue de la bataille de Marengo est encore incertaine le comte Palmieri est exécuté sur la terrasse du château Saint-Ange. Un autre jacobin, Angelotti, est libéré par ses compagnons mais, ne pouvant passer les portes de la ville, il se réfugie, avec l’aide sa soeur, la marquise Attavanti, dans la chapelle familiale à Sant’Andrea della Valle où Mario Cavaradossi est en train de peindre une Madone en s’inspirant des traits de la marquise qui vient régulièrement prier dans l’église. Cette ressemblance suscite la jalousie de son amante Tosca, célèbre cantatrice qui doit chanter le soir même lors d’un concert devant la reine et vient voir le peintre entre deux répétitions avec le Maestro Paisiello. Cavaradossi parvient à cacher Angelotti dans sa villa hors les murs mais Scarpia, chef de la police secrète, espère utiliser la jalousie de Tosca pour retrouver les traces du fugitif.