Cinéaste-griot venue du théâtre, c'est avec une caméra, alors que la guerre au Viêtnam occupait tous les esprits, que Sarah Maldoror donna une visibilité aux guerres de décolonisation africaines : Angola, Guinée Bissau, Guinée Française, Cap Vert... Son court métrage Monangambée aborde la torture par l'armée portugaise d'un sympathisant de la résistance angolaise. En fin de montage, Sarah Maldoror aborda les membres de l'Art Ensemble of Chicago lors d'un concert parisien et leur proposa de sonoriser son film. Le lendemain ils visionnèrent le film, furent convaincus et, dans la foulée, enregistrèrent leur première bande-son. Gratuitement. Comme évidence d'une solidarité afro-américaine. Tourné à Alger, Monangambée est un film sur la torture et, de façon plus large, sur l'incompréhension entre colonisés et colonisateurs. Il est basé sur un roman l'écrivain angolais Luandino Vieira, alors emprisonné par le pouvoir colonial portugais.
Béa, une jeune femme ordinaire, devient assistante dans une grande banque internationale. Se rendant rapidement indispensable, elle gagne peu à peu la confiance de son patron. Un jour, elle dérape et endosse un chèque à son nom. Réalisant que son geste passe inaperçu, Béa se met à détourner des sommes de plus en plus faramineuses.
Alice travaille dans une station-service. Elle a mis de côté sa passion musicale et ne joue plus. Lorsque son ancien professeur de musique se présente par une belle journée d'été, Alice commence à se demander si elle n'a pas été trop longtemps sans essence.