Le 31 mai 2003, deux ans après la tragédie de Gonesse qui allait précipiter sa fin, le Concorde effectuait son dernier vol, de New York à Paris. Quinze ans plus tard, l'émotion est toujours intacte. Avec sa belle silhouette et ses lignes élégantes, le supersonique franco-britannique reste l'avion de tous les records : seul appareil civil à avoir franchi l'Atlantique en seulement 3h30, il fut l'avion de l'élite de la politique, des affaires et du show business. Témoignages, modélisations et documents d'archives retracent l'aventure humaine et scientifique du Concorde et la course supersonique acharnée, en pleine guerre froide, entre Européens, Russes et Américains pour conquérir le ciel.

L’un pense en termes de races, l’autre en termes de classes. Ils ont en commun leur antisémitisme et Staline a lu « Mein Kampf ». Tous deux sont animés par une forme de paranoïa. Chacun pratique une politique d’annexion territoriale et rêve d’imposer son idéologie… Ullrich Kasten met en parallèle les trajectoires des deux dictateurs — qui ne se sont jamais rencontrés. Il décrit notamment la terrible partie de poker menteur à laquelle ils se sont livrés au moment du pacte germano-soviétique.

Comment en 1959, en pleine guerre froide, le gouvernement des États-Unis a décidé de créer une base militaire secrète située dans l'extrême nord du Groenland : Camp Century, presque une vraie ville avec des routes et des maisons, une centrale nucléaire pour fournir de l'énergie et des silos pour abriter les missiles dirigés vers l'Union soviétique.