Le peintre Henri Matisse, sujet d'une nouvelle exposition à la Fondation Louis Vuitton à Paris - a puisé dans la lumière éclatante des pays du Sud la source de sa recherche artistique. De fabuleux voyages, entre Belle-Île-en-Mer et Ajaccio, Tanger et l’Espagne, les atolls polynésiens et Nice, région où il vivra jusqu’à sa mort en 1954.

Un travail minutieux de récolte d'images a permis de reconstituer, minute par minute, ce qu'ont vécu les New-Yorkais lors du 11 septembre 2001, entre l'impact du premier avion et l'effondrement de la seconde tour. De leurs appartements, de Times Square aux quais du New Jersey, les New-Yorkais commentent, observent, et surtout filment la catastrophe. Si certains restent incrédules, d'autres sont pris de panique. Les rumeurs circulent, les transports s'arrêtent et les lignes téléphoniques sont mises hors service. L'île de Manhattan se retrouve coupée du monde. Ses habitants cherchent à fuir en marchant le long des routes et prennent d'assaut les ferries.

L’immigration aux États-Unis de 1892 à 1954, à travers un passionnant récit polyphonique qui embrasse la petite et la grande histoire. En 1892, Ellis Island, dans la baie de New York, devient la principale porte d’entrée aux États-Unis pour les immigrants qui arrivent de plus en plus nombreux d’Europe. Inauguré en 1900, après un incendie qui a ravagé les anciens bâtiments, l’immense centre aujourd’hui transformé en musée va voir passer, jusqu’à sa fermeture, quelque 12 millions de personnes. Parmi elles, l’actrice Pola Negri ou le producteur de cinéma Sam Goldwyn, venus de Pologne, l’écrivain tchèque George Voskovec, le gamin sicilien Salvatore Lucania, qui deviendra le chef suprême de la mafia sous le nom de Lucky Luciano, l’Irlandais William O'Dwyer, futur maire de New York... Comme les autres, ils ont traversé l'Atlantique pour fuir une existence misérable, persécutée ou incertaine en Europe, vers une nouvelle Terre promise qui ne les accueille pas toujours à bras ouverts.