La production spectaculaire du Met de l’épopée égyptienne de Verdi capture à la fois la grandeur et l’intimité de cette puissante histoire d’amour et de politique. Liudmyla Monastyrska incarne Aida, la princesse éthiopienne devenue esclave amoureuse du guerrier égyptien Radamès, chantée par Roberto Alagna. Olga Borodina est sa rivale, Amneris, fille du Pharaon, et George Gagnidze chante le père d'Aïda, Amonasro, le roi d'Éthiopie. Le chef principal Fabio Luisi est sur le podium.
Le point culminant prodigieux du cycle Ring en quatre parties de Wagner est brillamment réalisé par la production Otto Schenk/Günther Schneider-Siemssen et la direction monumentale de James Levine. L'orchestre du Met, le chœur et une distribution de stars font de ce Götterdämmerung un événement à la hauteur de l'occasion. Brünnhilde d'Hildegard Behrens doit être vécue pour être crue, tout comme Hagen, dominatrice et richement chantée, de Matti Salminen. Au centre du drame se trouve Siegfried Jerusalem dans le rôle de Siegfried, qui ne se rend pas compte qu'il a été entraîné dans un complot de trahison jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Christa Ludwig est magnétique dans le rôle de Waltraute et Ekkehard Wlaschiha est un Alberich convaincant.
A Séville, vers 1820. Devant la manufacture de tabac dont la cloche vient de sonner, les soldats de la garde montante se sont postés pour voir sortir les cigarières et surtout l'une d'entre elles, Carmen, une bohémienne, que la foule laisse passer en s'écartant. Hautaine et passionnée, elle se moque des hommes qui se pressent autour d'elle, leur chantant que "l'amour est un oiseau rebelle". Cependant, Carmen tente d'attirer l'attention de don José, le seul qui ne semble pas s'intéresser à elle.
Vénus a promis à Pâris qu'il pourrait avoir la plus belle femme du monde : Hélène. Mais celle-ci est malheureusement mariée. Après maints subterfuges, Pâris parvient à ses fins et séduit Hélène. Leur liaison découverte par Ménélas, le mari de cette dernière, ils s'enfuient ensemble.
Le jeune Fantasio a perdu le goût de la vie, il rêve de changer de peau. Justement, le bouffon du roi vient de mourir : pourquoi ne pas le remplacer ? Or personne n’aimait plus le défunt que la princesse Elsbeth, promise à une désolante union politique. Le nouveau bouffon va amener la princesse à écouter son coeur. Jusqu’où se laissera-t-elle séduire ? En 2017, en pleine rénovation de l’Opéra Comique, Laurent Campellone et Thomas Jolly réanimaient ce joyau oublié d’Offenbach et Musset, au Châtelet.