Un boucher élève seul sa fille. Elle ne parle pas. Une tache de sang sur la robe. Et c'est la violence qui s'enchaîne.
L'histoire d'un chat qui voulait devenir une personne et qui pour y arriver volait des parties du corps humain à différentes personnes. C'est un court-métrage fait à moitié d'animation qui est étrange et original et c'est ce qui fait la force de ces petits films.
Certains meurtres prennent quelques secondes, d'autres quelques minutes, parfois quelques heures mais celui la prend des années ! Le crime avec l'arme la plus inefficace au monde.
Un homme se réveille, enfermé dans sorte de labyrinthe souterrain, tellement exigu, qu'il peut à peine s'y déplacer. Il ne se souvient ni d’où il vient ni comment il est arrivé dans cet enfer. À l'abdomen, il a une blessure profonde et douloureuse. Il commence à se déplacer dans les confins étroits de ce labyrinthe, en tentant de survivre aux pièges mortels omniprésents. Il doit parfois se déplacer à la force de ses dents... Dans un lieu rempli de membres arrachés et putrescents, il rencontre alors une femme - elle aussi amnésique - et tentent ensemble de trouver des réponses en vain. Alors que l'homme est prêt à abandonner, la femme décide de déblayer un passage dans un égout; en la suivant il la perd de vue...
En Enfer, deux démons font bouillir des gens dans un chaudron, afin d'en extraire leur âme.
"Promenade sous les feuillages de l'érable" (紅葉狩, Momijigari) est un film japonais tourné en 1899 par Shibata Tsunekichi et sorti en 1903. Le guerrier Taira no Koremochi se rend à Togakushi-yama, montagne située dans la province de Shinano pour admirer le changement de couleur des feuilles en automne, en particulier celles de l'érable japonais. En réalité, il est venu chercher et tuer un démon qui tourmente Hachiman, la divinité de la montagne. Il rencontre une princesse nommée Sarashinahime et boit un peu du saké qu'elle lui offre... Il s'agit de l'enregistrement des acteurs kabuki Onoe Kikugorō V et Ichikawa Danjūrō IX dans une scène de la pièce Momijigari. Danjūrō était à l'origine opposé à l'idée d'apparaître sur film mais fut finalement convaincu que ce faisant il ferait un don à la postérité. Sauf découverte d'un autre film, Momijigari est le plus ancien film japonais dont il existe encore une copie.