Au cours de sa vie, Adolf Hitler a échappé à des dizaines d'attentats et de tentatives d'assassinat, particulièrement entre 1933 et 1945. Des atteintes qui ont, sans aucun doute, renforcé les délires paranoïaques du Führer. Pourtant, à chaque fois, il s'en est sorti sans être blessé, ou très légèrement. Le dictateur a souvent bénéficié d'une chance inouïe, mais pas seulement. Service de protection d'envergure, stratégies étonnantes... Hitler avait déployé autour de lui des moyens considérables afin d'être protégé au mieux.

Porté par d'extraordinaires archives, en partie inédites, ce vibrant hommage dévoile une part du mystère Syd Barrett (1946-2006), la comète du rock devenue icône tragique.

Dans "Autant en emporte le vent", elle était une inoubliable Scarlett O'Hara. Beauté, doublement oscarisée, célèbre star hollywoodienne et grande interprète shakespearienne - Vivien Leigh était tout cela. Derrière la célébrité, il y avait cependant une personne fragile. Son trouble bipolaire obscurcissait son succès et son bonheur privé.

Les crimes odieux de Charles Manson marquent la fin de l’insouciance hippie aux États-Unis. De nombreuses interviews viennent nourrir le récit de l’histoire de ce "serial killer" qui a traumatisé Hollywood et l’Amérique entière.

Après trente ans de scène, quatre millions de spectateurs, huit millions de DVD vendus, Jean-Marie Bigard est aussi le premier comique à avoir rempli le Stade de France. Ce documentaire revient sur le parcours de l'humoriste avec ses sketches les plus célèbres, des images d'archives, des anecdotes, de nombreux témoignages, ainsi que l'intéressé en personne, comme on ne l'a encore jamais entendu. Avec Laurent Baffie, Chantal Ladesou, Michel Drucker, Philippe Lellouche, sa femme Lola Marois, Gérard Miller, Jean-Luc Lemoine, Claude Lelouch, Enora Malagré, François Rollin et Guy Lecluyse.

Élève douée, Annie Girardot pense un temps devenir infirmière, avant de réussir le concours d'entrée au Conservatoire. Elle en sort auréolée de deux premiers prix de comédie. Au théâtre elle triomphe dans "La Machine à écrire" de Jean Cocteau. C'est Cocteau d'ailleurs qui lui fait couper ses cheveux pour adopter définitivement sa célèbre coupe courte. Le cinéma lui ouvre ses portes et elle tourne avec Pierre Fresnay, puis avec Jean Gabin, dans "Le rouge est mis" de Gilles Grangier. La Comédie-Française lui demande alors de faire un choix. Ce sera le cinéma.

Le documentaire s’attache à l’essence du cinéma de Jean-Paul Rappeneau : le rythme et le mouvement de sa mise en scène, avec l'aide d'interviews de ses principaux collaborateurs techniques, des hommes ou femmes de l’ombre comme Noëlle Boisson, la monteuse de Cyrano de Bergerac, ou Pierre Lhomme, le chef opérateur de La Vie de château et du Sauvage, ses enfants Martin et Julien respectivement musicien et scénariste, mais également les grands noms du cinéma venus témoigner : Michel Legrand, Jean-Loup Dabadie et aussi les principaux acteurs et actrices de ces films.

Tour à tour, Charles Louis Schulmeister (1770-1853) a été contrebandier, a soutenu la Révolution française, puis est devenu chef de la police et espion favori de Napoléon. Portrait.

Des Algériens non-musulmans ont participé activement à la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. Ces combattants sont aujourd’hui injustement oubliés ou méconnus. Parmi eux, le Docteur Daniel Timsit né à Alger, en 1928 dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères. Disparu le 1er aout 2002, il est enterré dans le sud de la France, enveloppé dans son burnous. Le cinéaste Nasredine Guenifi a filmé son témoignage entre janvier et juin 2000 à Paris. Daniel Timsit évoque ses origines judéo-berbères et les raisons qui ont déterminé son engagement anticolonialiste. Pour finir, il rejette fermement l’opinion de ceux qui, Algériens ou non, regrettent "l’Algérie française" en prenant pour prétexte les maux actuels dont souffre son pays. Il souligne que "le peuple a des ressources, l’Algérie plurimillénaire en a vu d’autres, elle s’en sortira". Un bouleversant témoignage d’un homme d’une grande humanité.

Documentaire hommage au chanteur égyptien Abdel Halim Hafez produit en 1977 constitué d'images d'archives du chanteur lors de son passage à Paris en septembre 1974, auquel viennent se joindre des scènes de fiction qui prennent la forme d'une enquête journalistique. Un film peu connu dans la filmographie d'Ahmed Rachedi qui dans cette période parisienne réalisera un autre long-métrage que nous aimerions beaucoup retrouvé : "Un doigt dans l'engrenage" (1973), sur un scénario de Rachid Boudjedra. Le générique et quelques images de "La chanson de l'Adieu", sorti en France en décembre 1981 dans la fameuse salle du Louxor à Paris où plus de 5000 spectateurs vinrent le voir.

Pourquoi Simenon, un romancier qui a tant apporté au septième art, se plaisait-il à dire qu'il détestait le cinéma ? Parce qu'il n'a jamais pu devenir réalisateur ? Parce que, claustrophobe, il était incapable de s'enfermer dans une salle de projection ? Manifestement, il y a bien une affaire entre l'écrivain et le cinéma et Georges Simenon en est le principal protagoniste. Une enquête plus que jamais d'actualité alors que Patrice Leconte a annoncé son projet d'adapter à son tour une enquête du célèbre commissaire Maigret.

À travers les personnages incarnés, les témoignages de ceux qui l'ont côtoyé et les archives, le parcours d'un fils pour percer les mystères du "sourire mi-amer mi-ironique" de son père acteur.

En tant que première bombe blonde, Mae West a régné en maitre et a changé la vision de la nation sur les femmes, le sexe et la course sur scène, dans les films, à la radio et à la télévision. Y compris des extraits de Night After Night, de She Done Him Wrong, de Je ne suis pas un ange, de Belle des années 90 et de Klondike Annie.