Paru en 1796 à titre posthume, le roman de Diderot, réquisitoire féministe d'une étonnante modernité, a provoqué la même déflagration dans la France des années 1960, quand Jacques Rivette décide de l'adapter, que dans la France de la Restauration, cent cinquante ans plus tôt.
Il y a encore une dizaine d'années, les créateurs et les passionnés comme Lawrence Becker étaient quasiment les seuls à se préoccuper de leurs songes. La science moderne avait dispersé toutes les superstitions religieuses liées aux rêves, au point que quasiment plus personne ne s'intéressait au sommeil, cet état dans lequel nous passons pourtant plus d'un tiers de notre vie.
Dans le Grand Nord canadien, la vie quotidienne d'une famille d'Esquimaux au fil des saisons. Présentation de Nanouk et des siens en été : arrivée du kayak pagayé par Nanouk et d'où sortent successivement tous les membres de sa famille, sa femme, leurs deux enfants et sa belle-sœur ; vente au comptoir local des fourrures récoltées au cours de l'hiver ; écoute amusée de la musique jouée sur un gramophone (il mordille le disque en riant) ; chasse à l'otarie ; pêche en mer. En hiver : déplacement de la famille en traîneau à chiens, chasse au renard blanc, construction d'un igloo avec une niche pour les chiots, exercice du jeune fils à la chasse aux phoques, installation pour la nuit dans l'igloo. Au cours d'un voyage, la famille est surprise par une tempête de neige et trouve refuge dans un igloo abandonné tandis que les chiens restent dehors, pelotonnés sous le blizzard.
La première partie d'Olympia, un documentaire sur les Jeux olympiques de 1936 à Berlin, réalisé par la réalisatrice allemande Leni Riefenstahl. Le film a été projeté dans les salles en 1938 et à nouveau en 1952 après la chute du régime nazi.
La Sortie de l'usine Lumière à Lyon est un film français réalisé par Louis Lumière, sorti en 1895, qui existe en au moins trois versions, dont l'une fait partie des dix films montrés au Salon indien du Grand Café à partir du 28 décembre 1895. Cette "vue Lumière", qualifiée non sans humour par l'historien du cinéma Georges Sadoul comme étant "presque une bande publicitaire", est considérée par de nombreux historiens du cinéma comme le premier film de l'Histoire.
Une équipe d'ethnobotanistes doit répertorier l'une des plus importantes collections d'histoire naturelle au monde, tandis qu'un ornithologue amateur finit par enregistrer un son oublié depuis longtemps. Cet enregistrement est à l'origine d'une exploration des effets interminables du colonialisme sur la façon dont on perçoit la nature aujourd'hui.