National Gallery s'immerge dans le musée londonien et propose un voyage au cœur de cette institution peuplée de chefs d'œuvre de la peinture occidentale du Moyen-âge au XIXe siècle. C’est le portrait d'un lieu, de son fonctionnement, de son rapport au monde, de ses agents, son public, et ses tableaux. Dans un perpétuel et vertigineux jeu de miroirs, le cinéma regarde la peinture, et la peinture regarde le cinéma.

Daniella, Dominique, Koko et Liyah se livrent sans tabou, avec humour et lucidité sur le travail du sexe, la communauté noire-américaine, la transidentité, les rapports femmes/hommes et l'amour. D. Smith, réalisatrice, elle-même concernée par ces enjeux, offre un regard cru, nerveux et rare sur la vie de ces femmes extraordinaires. Un documentaire coup de poing, surprenant et éclairant.

Meet Me In the Bathroom est un voyage immersif à travers la scène musicale new-yorkaise du début des années 2000, avec des images inédites d'artistes comme Yeah Yeah Yeahs, The Strokes, Interpol et LCD Soundsystem. Dans le contexte du 11 septembre, le film raconte comment une nouvelle génération a déclenché une renaissance musicale à New York qui s'est répercutée dans le monde entier. Inspiré du livre de Lizzy Goodman.

L’immigration aux États-Unis de 1892 à 1954, à travers un passionnant récit polyphonique qui embrasse la petite et la grande histoire. En 1892, Ellis Island, dans la baie de New York, devient la principale porte d’entrée aux États-Unis pour les immigrants qui arrivent de plus en plus nombreux d’Europe. Inauguré en 1900, après un incendie qui a ravagé les anciens bâtiments, l’immense centre aujourd’hui transformé en musée va voir passer, jusqu’à sa fermeture, quelque 12 millions de personnes. Parmi elles, l’actrice Pola Negri ou le producteur de cinéma Sam Goldwyn, venus de Pologne, l’écrivain tchèque George Voskovec, le gamin sicilien Salvatore Lucania, qui deviendra le chef suprême de la mafia sous le nom de Lucky Luciano, l’Irlandais William O'Dwyer, futur maire de New York... Comme les autres, ils ont traversé l'Atlantique pour fuir une existence misérable, persécutée ou incertaine en Europe, vers une nouvelle Terre promise qui ne les accueille pas toujours à bras ouverts.

S’il y eut un "peintre des danseuses", ce fut bien Degas. Ce documentaire montre avec quel génie Degas a réussi à capter l’essence de leur art. Aucun peintre n’est aussi universellement associé à l’univers de la danse qu’Edgar Degas. Plus de la moitié de son immense production – dessins, gravures et peintures confondus – est consacrée aux ballerines et petits rats. Aucun artiste n’a sans doute observé les danseuses de si près, mieux compris leur nature et mieux rendu leurs mouvements. "La Danse et Degas" est moins un film sur l’histoire de l’art qu’un film sur le ballet et les ballerines, et sur le génie particulier avec lequel Degas a réussi à capter l’essence de leur art. Le film met en scène le Paris de Degas, ramené à deux lieux clés : Montmartre, où le peintre eut toujours son atelier de travail, et le Palais Garnier.