Jody est un chômeur noir d'une vingtaine d'années qui vit encore chez sa mère Juanita. Il a deux petits garçons de deux femmes différentes, Yvette et Peanut. Sweetpea, son meilleur ami, accumule les embrouilles et passe la moitié de sa vie en prison.Juanita a décidé de refaire sa vie à 36 ans avec Melvin, un ancien gangster. Elle pousse Jody à voler de ses propres ailes. L'arrivée de Melvin va encore compliquer les choses.Entre violence et amour, entre rires et larmes, Jody va devoir faire face à son entourage. Mais plus que tout, c'est sa propre peur de grandir qu'il va devoir combattre.
Tout juste président, Roosevelt décrète la fin de la prohibition. C'est le moment que choisit un baron de la bière de Chicago pour cesser ses activités illicites et prendre du bon temps. Il part alors en Californie où il espère conquérir la haute société.
Ce film noir est construit autour du personnage de Barbara Stanwyck. Elle postule pour un emploi de nurse dans un hôpital puis obtient son diplôme d'infirmière. En travaillant chez un particulier, elle découvre une sordide machination : deux enfants sont victimes d'un chauffeur (Clark Gable) qui utilise leur mère alcoolique, sous son emprise. Il veut les tuer progressivement afin de profiter de l'argent de leur mère. Barbara Stanwyck parvient à déjouer ses plans à l'aide d'un petit truand qui se prend d'affection pour elle et se décide à l'aider. Les premières images du film sont assez saisissantes car nous sommes à bord d'une ambulance qui traverse la ville à toute vitesse pour arriver aux urgences de l'hôpital.
Le bootlegger Frankie Madison a passé quatorze ans en prison. Fidèle au code d'honneur, il a payé pour son ami et associé Noll Turner. À sa sortie, il va réclamer sa part du butin à Turner, qui a entre-temps prospéré et engagé son frère comme comptable. Il découvre que les caïds ont formé des holdings financiers. Le pouvoir est disséminé entre actionnaires, et les méthodes expéditives du temps de la prohibition ne sont plus de mise. «Après la Seconde Guerre mondiale, le gangster devint homme d'affaires. Le gang céda la place à des multinationales anonymes. Le premier film qui montre ces transformations majeures au sein de la pègre fut le sous-estimé L'Homme aux abois.» M.S. et M. H.W. dans Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain, 1995 «L'Homme aux abois est un film très intelligent sur un homme totalement désarçonné par le nouveau monde de l'après-guerre. Un monde qui est aussi devenu le nouveau monde du cinéma : le gangster des années trente est deven
Temple Drake est la fille gâtée du juge de Dixon, une ville du sud des Etats-Unis. Au cours d'une promenade avec son prétendant, Toddy Gowan, la voiture tombe en panne près du bar de Lee Goodwin, un contrebandier. Tous les deux sont emmenés chez Trigger, un chef de gang violent qui s'en prend à Temple. Toddy tente de la défendre mais il est frappé violemment par Trigger...
Un vétéran de la guerre en Corée revient dans son village reprendre l'affaire de contrebande d'alcool de son père. Il va devoir lutter contre les gangsters de la ville voulant imposer un monopole et échapper aux policiers qui veulent le mettre en prison.
A l'époque de la prohibition, à Chicago, deux gangs rivaux dirigés par Robbo et Gisborne se disputent la suprématie à la suite de la mort de Big Jim, le gangster le plus puissant de la cité.
Remy Marco, est une figure emblématique de la prohibition d'alcool. Sa carrière est en déclin car ces bières sont mauvaises, mais personne n'ose lui dire la vérité...
S'appuyant sur le déroulement du procès d'Al Capone, à l'issu duquel le mafieux le plus célèbre des États-Unis a été condamné à 11 ans de prison pour fraude fiscale, Patrick Jeudy retrace la saga criminelle qui a fait les belles heures du Chicago de la prohibition. Si, en janvier 1947, Al Capone meurt dans l'indifférence générale, 20 ans plus tôt, il régnait en maître sur le monde des jeux, de l'alcool et du sexe. Rien n'échappait à ce flambeur sans scrupules qui avait bâti son empire mafieux sur la force et la corruption. Policiers, juges, journalistes, ils étaient nombreux à manger dans la main du syndicat du crime, assurant l'impunité du « boss ». Jusqu'au jour où le chef de la brigade des Incorruptibles, Eliot Ness, a fait son entrée en scène. Entre les deux hommes, une lutte à mort s’est engagée...