Des témoins, des rescapés et des responsables s'expriment sur des abus sexuels commis par des artisans de la paix des Nations-Unies dans des zones de conflit.

De nombreux films ont pris cette guerre pour sujet. Moins connus, il existe d'admirables documentaires qui, mieux que les longs-métrages de fiction, témoignent de l'exceptionnelle cruauté d'un affrontement qui causa la mort de 58 000 Américains, de plus de 3 millions de Vietnamiens. Emile de Antonio a réalisé au début de la guerre du Vietnam, le réalisateur s'est infiltré méthodiquement dans le tumulte des événements. Il a été le premier à tenter d'expliquer les raisons profondes de la guerre. Avec des méthodes d'archéologue.

Pendant des années, en France, Paloma a accompagné sa grand-mère Monique sur une tombe pour célébrer le "diwali", la fête indienne des lumières, sans comprendre la portée de ce geste. Jusqu’au jour où Monique lui dévoile un secret de famille : hospitalisée pendant sa grossesse, celle-ci a appris en 1966 qu’elle devait avoir d’autres ascendants que ceux connus jusque-là. En interrogeant sa grand-mère, Monique a ainsi découvert que son père était le fils d’un soldat indien inconnu, fauché durant la Grande Guerre. Bouleversée par cette révélation, Paloma entreprend de reconstituer le parcours de son aïeul. Chemin faisant, la jeune femme déroule l’histoire des cent quarante mille hommes qui ont combattu en France et en Belgique, appelés à la rescousse par Londres, l’Inde étant sa seule colonie dotée d’une armée professionnelle.

"1968 est une année de rupture dans le XXe siècle. Des soulèvements de la jeunesse touchent l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord. La révolte touche également le bloc communiste en Tchécoslovaquie avec le Printemps de Prague. Des rébellions armées et des guérillas, sous la houlette de Cuba, frappent l'Amérique latine. La guerre du Viêtnam attise la tension Est-Ouest, dévoile la déchirure Nord-Sud et alimente la fièvre tiers-mondiste dans la jeunesse des pays développés. Partout, en cette année 68, la contestation de l'ordre mondial et des pouvoirs en place atteint des sommets. À travers des images d'archives, Patrick Rotman montre la cohérence et le sens de cette révolte planétaire." (http://www.film-documentaire.fr)

Trang Bang, Sud-Vietnam, 8 juin 1972 : l'US Air Force largue par erreur des bombes au napalm sur un temple qui abrite des civils. Parmi le groupe de journalistes témoin du drame, le jeune photographe Nick Ut réalise, ce jour-là, le cliché de sa vie. Dans son objectif, une petite fille nue qui tente d'échapper aux flammes qui la dévorent. Cette photo qui incarne "l'enfer du Vietnam" a fait le tour du monde. Depuis cinquante ans, elle continue de hanter chaque jour la vie de Kim Phuc, devenue "la petite fille au napalm".