En 2049, la Chine a prévu de dominer le monde. Dit comme ça, voilà qui sonne un peu comme un rencard coché sur le calendrier des trucs super importants à ne pas louper. Mais là, aucun risque d'oublier, la date est arrêtée. Programmée même pour être célébrée comme il se doit. La République populaire de Chine fêtera alors ses 100 ans et la symbolique prendra tout son sens. Vaste projet planifié dans le « rêve chinois », le programme du parti communiste porté par Xi-Jinping, président souverain (à vie), premier leader depuis Mao à concentrer tous les pouvoirs. Tonton Xi (son surnom) conduit cette conquête chinoise d'une main ferme et au prix d'un capitalisme ultra combatif. Le Monde selon Xi-Jinping, magistral documentaire de Sophie Lepault et Romain Franklin, est un exposé brillant – et un brin inquiétant – qui décrypte avec méthode et expertise la marche en avant de l’empire du Milieu. Mais comment la Chine va-t-elle réussir à commander le monde ?

Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.

Un immeuble de banque abandonné. Un banquier d'affaires de haut rang. Un regard inquiétant dans un monde parallèle. Rainer Voss était l’un des principaux banquiers d’affaires allemands. A lui seul, il générait plus d’un million d’Euros de profit chaque jour. Aujourd’hui, dans une tour désertée du quartier financier de Francfort, il se raconte : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les «innovations financières» qui ont pu offrir à leurs initiateurs la sensation d’être les véritables « maîtres de l’univers ».

Seul film documentaire de Luis Buñuel, tourné en 1932 dans la région de Las Hurdes (Estrémadure), à partir de la thèse ethnographique de Maurice Legendre, directeur de l'Institut Français de Madrid, « Las Jurdes : étude de géographie humaine » (1927), « Terre sans pain » ne fut sonorisé qu’en 1937 puis en 1996 lorsque Buñuel décida de diffuser une version non censurée du film avec son producteur Pierre Braunberger. Remarquable par son sujet, la misère en milieu rural, peu traité à l’époque, par son montage (fait par Buñuel « sur une table de cuisine, à Madrid »), l'usage du gros plan, de la piste sonore et par la place assignée au spectateur par le film, le film continue à surprendre aujourd’hui encore.

Une petite école dans le nord de la Thaïlande reçoit des enfants de différentes tribus de la région. Ils subviennent à leurs besoins en cultivant leur propre potager. Ayant vécu toute leur vie dans les montagnes, ils attendent avec impatience le voyage de fin d'année qui doit les conduire à l'océan.