Évocation, à l'aide de poupées Barbie, de la vie de Karen Carpenter, chanteuse des Carpenters, décédée à 32 ans des suites d'une anorexie.

Cinéaste-griot venue du théâtre, c'est avec une caméra, alors que la guerre au Viêtnam occupait tous les esprits, que Sarah Maldoror donna une visibilité aux guerres de décolonisation africaines : Angola, Guinée Bissau, Guinée Française, Cap Vert... Son court métrage Monangambée aborde la torture par l'armée portugaise d'un sympathisant de la résistance angolaise. En fin de montage, Sarah Maldoror aborda les membres de l'Art Ensemble of Chicago lors d'un concert parisien et leur proposa de sonoriser son film. Le lendemain ils visionnèrent le film, furent convaincus et, dans la foulée, enregistrèrent leur première bande-son. Gratuitement. Comme évidence d'une solidarité afro-américaine. Tourné à Alger, Monangambée est un film sur la torture et, de façon plus large, sur l'incompréhension entre colonisés et colonisateurs. Il est basé sur un roman l'écrivain angolais Luandino Vieira, alors emprisonné par le pouvoir colonial portugais.

Un homme endormi rêve d’une ville à la tombée du jour.