Let's get lost est un formidable portrait du célèbre trompettiste, chanteur de jazz, CHET BAKER décédé à l'âge de 58 ans en 1988. A travers les témoignages de ses proches, grâce à des extraits de films, à des concerts filmés, on découvre un homme extraordinairement beau, virtuose inspiré, novateur allant de succès en succès, reconnu comme un pair par les plus grands (Stan Getz, Charlie Parker, Gerry Mulligan, etc...). On s'attarde aussi sur l'autre visage de Chet Baker, complètement accro à la drogue, dont le reste de la vie fut une bataille contre cette dépendance. Son style de vie fût très erratique, combinant des moments musicaux merveilleux, des épisodes personnels douloureux. Plus encore que ses confessions sur sa vie privée, ce sont le souffle, le son toujours superbe, le chant évanescent, la plainte de ce musicien disloqué, détruit par la drogue, qui s'imposent. Ce portrait de Chet Baker mi ange, mi démon, cabossé par la vie se révèle bouleversant, unique.

Portrait inédit de l’un des cinéastes les plus énigmatiques de sa génération. De son enfance idyllique dans une petite ville d’Amérique aux rues sombres de Philadelphie, David Lynch nous entraîne dans un voyage intime rythmé par le récit hypnotique qu’il fait de ses jeunes années. En associant les œuvres plastiques et musicales de David Lynch à ses expériences marquantes, le film lève le voile sur les zones inexplorées d’un univers de création totale.

Guido Magnone dessine à la main des boîtes en carton pour la petite entreprise de ses parents. Une amie artiste peintre aime son coup de pinceau et le pousse à se présenter aux Beaux Arts. Il passe un concours externe, le remporte, se prend d’amitié pour les sculpteurs César et Féraud, des surréalistes, une poignée de bohèmes. Il découvrira ensuite la montagne et devient rapidement l'un des meilleurs grimpeurs de sa génération. Il a fait des conquêtes prestigieuses comme la face ouest des Drus dans les Alpes, les premières ascensions du Fitz Roy en Patagonie avec Lionel Terray ou du Makalu dans l'Himalaya... Magnone participe également à la création de l'UCPA et sera président du Groupe de Haute Montagne de 1961 à 1965. À partir de 1977, Guido retourne à sa première passion : la sculpture, pour s'y consacrer pleinement vers 1990. Il recommence à exposer dès 1996. En 2002, il expose ses sculptures à Paris, Bourg-la-Reine, Aoste puis à Étroubles en 2009.

Depuis des siècles, le portrait reste une inépuisable source d’inspiration. Plongée dans l’oeuvre de femmes artistes qui, de Paula Modersohn-Becker à Frida Kahlo en passant par Lotte Laserstein, se sont brillamment illustrées dans l’exercice.