Le Met a réuni un casting idéal pour la nouvelle production acclamée de François Girard du dernier chef-d’œuvre de Wagner. Jonas Kaufmann, dans le rôle-titre du fou « rendu sage par la compassion », est aussi convaincant vocalement que dramatiquement obsédant, livrant un portrait tout à fait émouvant. René Pape est tout aussi convaincant en Gurnemanz, le vétéran Chevalier du Graal. Katarina Dalayman fait ressortir de manière passionnante les deux côtés de Kundry. Peter Mattei incarne Amfortas, le souverain angoissé du royaume du Graal, et Evgeny Nikitin chante le méchant magicien Klingsor. Daniele Gatti sur le podium révèle à la fois la sérénité et la tension dramatique de ce qui pourrait être la plus grande partition de Wagner.
La cruelle Princesse Turandot offre sa main au prince qui saura résoudre trois énigmes, les concourants défaits étant livrés au bourreau et mis à mort. Malgré le nombre immense de princes ayant perdu la vie dans ce concours, le Prince Calaf, fou amoureux de la Princesse, décide de tenter sa chance.
Anna Netrebko dans le rôle de la belle et riche Adina dirige le casting de la production de Barlett Sher de la charmante comédie de Donizetti, vue pour la première fois lors de la soirée d'ouverture de la saison 2012-13 du Met. Matthew Polenzani est Nemorino, le garçon de la campagne pauvre mais au bon cœur qui gagne son amour - avec l'aide de "l'élixir" magique vendu par le charlatan Dulcamara, joué par Ambrogio Maestri. Mariusz Kwiecien est le fanfaron sergent Belcore et Maurizio Benini dirige.
Vénus a promis à Pâris qu'il pourrait avoir la plus belle femme du monde : Hélène. Mais celle-ci est malheureusement mariée. Après maints subterfuges, Pâris parvient à ses fins et séduit Hélène. Leur liaison découverte par Ménélas, le mari de cette dernière, ils s'enfuient ensemble.
Le ténor Vittorio Grigolo incarne le rôle-titre de l’opéra fantastique d’Offenbach, offrant un tour de force dans le rôle du poète torturé et malchanceux en amour. Il est rejoint par un trio de grandes dames : Erin Morley chante la poupée mécanique Olympia, Hibla Gerzmava est la fragile Antonia et Christine Rice chante Giulietta, la courtisane vénitienne. La production colorée de Bartlett Sher, vue ici dans sa deuxième présentation Live in HD, met également en vedette Thomas Hampson dans le rôle des sinistres Quatre Méchants et Kate Lindsey dans le rôle de Niklausse, l'ami et muse d'Hoffmann. Yves Abel dirige.
Le chef-d’œuvre épique de Berlioz raconte la magnifique saga des suites de la guerre de Troie et des exploits d’Énée. Le ténor montant Bryan Hymel, dans ses débuts au Met, incarne le héros chargé par les dieux de la fondation de la ville de Rome. Susan Graham incarne Didon, reine de Carthage, qui devient l'amante d'Énée, et Deborah Voigt chante Cassandra, la princesse troyenne dont les avertissements sur la destruction imminente de Troie restent lettre morte. La production atmosphérique de Francesca Zambello, mettant en vedette la chorégraphie de Doug Varone, est dirigée par le chef d'orchestre principal du Met, Fabio Luisi.
Ariane a été abandonnée par Thésée, sur l'île de Naxos. Elle passe le plus clair de son temps à dormir et désespère du sort que son amour lui a réservé. Les acteurs italiens issus de la comédie prévue en même temps se trouvent également sur l'île. Ils déplorent le sort d'Ariane et l'injustice qui lui est faite, tandis que celle-ci attend que la mort vienne la délivrer. Les italiens tentent de la divertir, quand Zerbinette survient et entreprend de parler directement à Ariane. Elle lui vante son mode de vie, la liberté et les infidélités, son amour immodéré des hommes. Mais la princesse n'entend pas. L'arrivée inopinée de Bacchus réveille Ariane, qui le prend pour Thésée et part avec lui dans un nouvel amour.