Le film part à la découverte de la sexualité rwandaise, en quête de l'eau qui jaillit du corps des femmes et nous dévoile avec humour et spontanéité le mystère de l'éjaculation féminine.

Au Danemark, deux réalisatrices trentenaires lancent un appel à casting féminin pour un film érotique basé sur des expériences réelles. Une centaine de candidates, de leur âge ou plus jeunes, répondent spontanément à l’annonce. Dans un studio improvisé, les auditions commencent sous forme de dialogues entre les filmeuses et celles qui leur font face, une à une. Mais le dispositif du casting prend la tournure imprévisible d'une agora, les jeunes femmes interrogées s'emparant des questions posées pour s'exprimer sans détour ni fausse honte sur leur expérience et leur perception de la sexualité. Le flot choral de leurs récits et "confessions", mais aussi ce que racontent leurs visages, leurs gestes, et parfois le corps qu'elles dénudent devant la caméra, dessinent peu à peu un état des lieux collectif : la vie sexuelle d'une nouvelle génération de femmes, décidée à vivre et assumer son désir et sa liberté, mais consciente des obstacles qui les entravent parfois.

"Pour BrutX, j'ai réalisé ce doc sur le womanizer. Pendant des mois, j'ai enquêté sur cet objet qui prétend vouloir révolutionner la quête du plaisir féminin. Un drôle d'appareil, inventé par hasard au fin fond de la Bavière, par un couple d'allemands pas comme les autres". Victoire Mabille, journaliste pour Brut.