Des années d’après-guerre à nos jours, des pionnières paysannes et agricultrices vont mener un long combat de l’ombre pour passer de l’invisibilité sociale, d’un métier subi, à la reconnaissance pleine et entière de leur statut. C’est l’histoire de cette lutte que raconte le documentaire Moi, agricultrice.
Un mix de blues et de rock and roll : voilà le secret d’une révolte réussie. Quand je suis arrivé en plein cœur de la France dans l’usine d’équipement automobile GM&S menacée de fermeture, j’ai senti qu’un concert exceptionnel allait s’y donner. Il le fut : paroles inventées par des salariés poussés au-delà des limites du supportable, musique écrite par des êtres humains déterminés à bouleverser toutes les règles, y compris celles de la lutte… Et comme le son était suffisamment fort pour attirer les médias nationaux, le concert a résonné dans le pays tout entier. J’étais là, caméra en main, composant mon film grâce au lyrisme déchaîné de ces hommes et de ces femmes, en retrait, mais avec eux.
Napalm est le récit de la bouleversante « brève rencontre », en 1958, entre un membre français de la première délégation d’Europe de l’Ouest officiellement invitée en Corée du Nord après la dévastatrice guerre de Corée (4 millions de morts civils) et une infirmière de l’hôpital de la Croix Rouge coréenne, à Pyongyang, capitale de la République Démocratique Populaire de Corée. L’infirmière Kim Kun Sun et le délégué français n’avaient qu’un seul mot en commun, que chacun d’eux comprenait : « Napalm ».