À partir du point de vue extraordinaire de la base futuriste de l’ESO (Observatoire Européen austral)dans le désert d’Atacama au Chili et en compagnie de deux jeunes astronomes, les spectateurs pourront découvrir les plus anciennes galaxies, admirer la naissance d’étoiles au coeur de saisissants nuages de gaz et de poussière, être témoins de la collision de deux galaxies avant de s’engager dans une promenade insolite à la surface de Mars et du soleil.
Ce que nous savons aujourd'hui sur de nombreux musiciens, hommes politiques et actrices célèbres est dû au célèbre travail du photographe Harry Benson. Il a pris des photos vibrantes et intimes du groupe le plus célèbre de l'histoire, les Beatles. Son vaste portfolio s'est enrichi de photos emblématiques de Muhammad Ali, Michael Jackson et Martin Luther King. Son travail très varié est paru dans des publications telles que Life, Vanity Fair et The New Yorker. Benson, aujourd'hui âgé de 86 ans, continue de prendre des photos et n'a pas l'intention de s'arrêter.
Un adulte enfant se jette ou presque de la tour Eiffel et tombe dans les rues de New York, comme un somnambule tombe d'un mur, il cherche la rencontre avec l'impossible, filmer un absent pour connaître les secrets de la création d'une œuvre. Faire la route jusqu'à Mabou, Nouvelle-Ecosse – Robert Frank – c'est lui qu'on veut connaître – y a construit une maison en bois près d'une mer gelée qui parfois se brise en morceaux emportés par le vent. Il habite là. Et cherchant comment se faire, le film se fait. On ne sait pas de quoi il est fait. D'amour, d'admiration, d'un long travail aussi. Le résultat, un chef d'œuvre transparent qui reste ouvert à l'indéfini en route vers l'irrejoignable.
Pierre Clément, fut l'élève de René Vautier et son caméraman, il l’accompagnera d’abord en Tunisie pour réaliser un film sur l’indépendance du pays en 1957. Le destin l’a mené en Algérie et sa présence en février 1958 à la frontière tuniso-algérienne change sa vie à jamais. Il porte sa caméra et filme les bombardements de Sakiet Sidi Youcef avant de s’engager corps et âme pour la cause algérienne. Il réalise un peu plus tard « Les réfugiés algériens » avant de se faire arrêter, torturé et emprisonné alors que son troisième film « L’armée de libération nationale au maquis » n’avait pas été achevé. Abdennour Zahzah, le réalisateur fait revivre la mémoire de Pierre Clément, réalisateur engagé au péril de sa vie, frère d'arme des résistants algériens, disparu en 2007.