Trois petits cochons construisent respectivement des maisons de paille, de bois et de briques. Le grand méchant loup détruit en soufflant les deux premières avant de se heurter à la solidité de la troisième dans laquelle se sont réfugiés les trois cochons, il souffle encore et encore et perds son pantalon. Il tente alors de s'introduire par la cheminée mais Naf-Naf, le plus sage des frères vivant dans la maison de brique, l'ayant entendu, il ôte le couvercle d'une grande marmite d'eau bouillante dans laquelle il ajoute de la térébentine. Le loup descend et s'assoit dans la marmite. Trempant ses fesses dans l'eau bouillante, il se met à crier, à sauter et il s'enfuit dans la forêt, traînant son derrière au sol tout en hurlant de douleur tandis que les petits cochons sauvés rient de cette infortune.

Un chef dirige six choristes et deux musiciens devant une portée musicale constituée de cinq fils suspendus au-dessus des personnages. Le chef y accroche une clé de sol, puis des notes, qui sont sa propre tête, lancée et accrochée à la portée, puis qui lui repousse à chaque fois. Il y accroche ensuite des baguettes pour figurer celles des notes. Ensuite, le chœur se met en action sous sa direction en montrant des panneaux où figurent le nom des notes : ut, ut, ré, si, mi, etc. Le morceau terminé, les têtes s'envolent et disparaissent.

Budapest sert de cadre romantique au dernier épisode du cycle. La Reine des Chaînes déclenche par son chant l'apparition des autres protagonistes : "her Diva", "her Magician" et "her Giant". La reine assiste en spectatrice unique à la performance de sa Diva, personnage asexué habillé de rubans roses qui escalade l'arche du proscenium avant de perdre l'équilibre et de chuter brutalement à terre. Devant ce spectacle, la reine s'abandonne au souvenir nostalgique de son amant le magicien et se lamente sur la mort de ce dernier...