Dans une ruche, des dizaines de milliers de petits insectes travaillent vers un objectif commun : la survie de la colonie. Mais chaque abeille est un individu avec sa propre personnalité.
Dans un village macédonien abandonné, Hatidze, une femme d'un peu plus de cinquante ans, vêtue d'un chemisier jaune vif et d'un foulard vert, gravit une colline pour aller surveiller ses colonies d'abeilles nichées dans les rochers. En chantant un chant secret, elle manœuvre doucement le nid d'abeille sans filet ni gants. De retour chez elle, Hatidze s'occupe de ses ruches faites à la main et de sa mère alitée, se rendant parfois dans la capitale pour vendre sa récolte. Un jour, une famille itinérante s’installe à côté et le royaume pacifique de Hatidze cède le pas à des machines rugissantes, sept enfants hurleurs et 150 vaches. Cependant, Hatidze donne amicalement ses conseils d’apiculture éprouvés, son affection, et même son brandy spécial. Mais bientôt, Hussein, le patriarche de la famille itinérante, prend une série de décisions qui pourraient détruire à jamais le mode de vie de Hatidze.
Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario: par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible. Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie. Aujourd’hui, nous avons tous de quoi être préoccupés: 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes. Il y a soixante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme: «Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre.»
Le film reprend en le parodiant le principe de Fantasia de Disney : l'illustration de pièces de musique classique célèbres.
Les fleurs : symbole de la beauté à l'état pur. Fragiles et mystérieuses, délicates et gracieuses, elles sont l'avenir de la terre. Mais sans leur histoire d'amour avec les "pollinisateurs", rien ne serait possible. Tourné aux quatre coins du monde, le film nous fera partager l'intimité des rapports entre le monde végétal et le monde animal, essentiel pour l'équilibre de la planète.
80% des végétaux de la planète dépendent du travail des butineuses. Les abeilles disparaissent depuis 20 ans et massivement depuis 4 ans. Les apiculteurs découvrent des ruches vidées de leurs ouvrières, ou parfois un tapis de cadavres. Une disparition qui touche aussi bien les abeilles domestiques que les butineurs sauvages. L’hécatombe dans certaines rushes d’Amérique du nord, d’Europe ou d’Asie est si violente que certains arbres ne donnent plus de fruits, faute de pollinisation.
Enquête sur un désastre écologique mondial qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière. Aujourd’hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l’abeille, le pollinisateur* agricole le plus important de notre planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d’abeilles disparaissent mystérieusement. Pourquoi ? Serons-nous capables de faire face à cette catastrophe annoncée ?
Plus vaste qu’il n’y paraît, le monde des abeilles recouvre au moins 20 000 espèces différentes. Jaune, grise ou orangée, grosse ou petite, tachetée ou rayée, l’abeille semble si familière que l’on oublie parfois de s’émerveiller de ses capacités.
Les alertes et alarmes sont nombreuses. On sait aujourd’hui que les abeilles sont menacées partout dans le monde. En France, 56 millions d’abeilles meurent chaque jour. Quelles sont les solutions envisagées ? Les réponses sont diverses. Certaines sont ubuesques, futuristes, d’autres innovantes, d’autres encore sont solidaires et collectives. Partons autour du monde à la rencontre des divers acteurs et à la découverte des solutions envisagées.