Évocation des années de guerre d’Oskar Schindler, fils d’industriel d’origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver 800 hommes et 300 femmes du camp d’extermination d’Auschwitz‐Birkenau.

1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.

Le commandant d'Auschwitz Rudolf Höss et son épouse Hedwig réalisent sur un terrain directement adjacent au mur du camp leur vision d'une vie de rêve avec une famille nombreuse, une maison et un grand jardin. Cependant, lorsque Rudolf doit être muté à Oranienburg, leur petite vie idéale menace de s'effondrer et il cache l'information à son épouse. Quand Hedwig l'apprend, elle refuse de quitter sa maison de rêve.

Prétendu ingénieur, Fred Leuchter Jr se fait une réputation de technicien assez habile pour réparer chaises électriques, machines à injection, potences ou chambres à gaz de son pays. En bon "humaniste" selon ses propos, la peine de mort ne doit pas être une boucherie et une torture pour le condamné. En 1988, sa réputation lui vaut d'être appelé par un néo-nazi accusé de révisionniste accusé d'incitation à la haine raciale par le Canada. celui-ci, Ernst Zundel, lui demande en tant qu'expert, de se rendre à Auschwitz et d'y prélever clandestinement des échantillons qui, expertisés, devront révéler ou non la présence de gaz et donc de chambres à gaz. Leuchter, qui n'a aucune compétence et ne connaît rien au site d'Auschwitz, très modifié après la guerre, conclut à la non existence des chambres à gaz. Auréolé de gloire par ses nouveaux compagnons nazis, Leuchter perd tout: son épouse, ses contrats avec les pénitenciers, sa réputation.

Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement la mémoire de l’Holocauste. Elle se voit confrontée à un universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, David Irving, qui la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Hoffman est un juif chargé par les nazis d'aller récupérer les corps de ses codétenus tués dans les chambres à gaz et de mettre de côté tout ce qui peut avoir de la valeur. Un jour, il trouve une fillette vivante parmi les morts.