1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.

Lors d'un colloque d'astronomie, le professeur Barbenfouillis propose à ses confrères d'organiser une expédition sur la Lune. Son idée est de s'y faire envoyer à l'aide d'un obus spatial qui sera propulsé au moyen d'un canon géant. Le lancement réussit et les six savants embarqués découvrent que la lune est habitée par une population locale, les Sélénites, et sont faits prisonniers.

L'histoire débute à Paris, après la « Troisième Guerre mondiale » et la destruction nucléaire de toute la surface de la Terre. Le héros est le cobaye de scientifiques qui cherchent à rétablir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergies : « D'appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte et présente d'un événement vécu pendant son enfance, lors d'une promenade avec sa mère sur la jetée de l'aéroport d'Orly.

Sam Lowry est un technocrate harcelé dans une société futuriste complètement alambiquée et inefficace. Dans son fantasme, il rêve d'une vie où il pourra échapper à la bureaucratie écrasante et passer l'éternité avec la femme de ses rêves. L'improbable se produit alors que Sam essaie de rectifier l'arrestation injustifiée d'un certain Archibald Buttle ; l'ordinateur omniprésent qui contrôle tout dans le monde « réel » dysfonctionne. Lorsque cela se produit, Sam rencontre vraiment la femme qu'il poursuit depuis toujours dans ses rêves, Jill Layton. Cependant, la bureaucratie mécanique l'a pointé du doigt pour une vague d'attentats terroristes, et les vies de Sam et de Jill sont mises en danger.

Seul film documentaire de Luis Buñuel, tourné en 1932 dans la région de Las Hurdes (Estrémadure), à partir de la thèse ethnographique de Maurice Legendre, directeur de l'Institut Français de Madrid, « Las Jurdes : étude de géographie humaine » (1927), « Terre sans pain » ne fut sonorisé qu’en 1937 puis en 1996 lorsque Buñuel décida de diffuser une version non censurée du film avec son producteur Pierre Braunberger. Remarquable par son sujet, la misère en milieu rural, peu traité à l’époque, par son montage (fait par Buñuel « sur une table de cuisine, à Madrid »), l'usage du gros plan, de la piste sonore et par la place assignée au spectateur par le film, le film continue à surprendre aujourd’hui encore.

L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat, ou L'arrivée d'un train à La Ciotat, est un film français réalisé par Louis Lumière en 1895, sorti en janvier 1896, dont il existe plusieurs versions.

La Sortie de l'usine Lumière à Lyon est un film français réalisé par Louis Lumière, sorti en 1895, qui existe en au moins trois versions, dont l'une fait partie des dix films montrés au Salon indien du Grand Café à partir du 28 décembre 1895. Cette "vue Lumière", qualifiée non sans humour par l'historien du cinéma Georges Sadoul comme étant "presque une bande publicitaire", est considérée par de nombreux historiens du cinéma comme le premier film de l'Histoire.

14 février 2004, au stade olympique de Radès, à Tunis. Après deux échecs en finale, l’équipe nationale de football de Tunisie peut enfin remporter la Coupe d’Afrique. Durement éprouvée par la compétition, l’équipe peine à se démarquer. Alors que le match avance, le suspense augmente et c’est tout un peuple qui semble pousser Ziad Jaziri, le buteur tunisien, vers les cages marocaines. Quinze ans après ce match décisif, la Tunisie se souvient encore de ce jour qui a durablement marqué l’histoire du pays et celle de tant de gens.