Une petite fille du Swaziland tente de sauver ses deux frères jumeaux...

Mamady Keita, l'un des grands maîtres de la percussion africaine (un djembefola), rentre au pays, à Balandougou, dans la région de Malinké (Guinée). Émotion des retrouvailles, rencontres mêlées de rires et de larmes, de musique et de danse avec des artistes mais aussi des villageois qui l'ont aidé à devenir cet artiste à la stature internationale.

Yacouba est né au Burkina Faso, dans la région semi-désertique du Sahel, où l’agriculture semble impossible. Il décide de stopper l’avancée du désert et de rendre le sol fertile pour permettre à la population qui a fui la famine de revenir. Patient et persévérant malgré la méfiance des villageois, Yacouba cultive sa terre en améliorant une ancienne technique nommée Zaï : il retient l’eau de pluie et utilise les termites pour enrichir la terre…

Filmé sur trois continents, “Iwájú: A Day Ahead” raconte l’histoire des fondateurs de Kugali, la maison d’édition de bandes dessinées panafricaines, alors qu’ils réalisent leur rêve de créer une série animée originale avec Walt Disney Animation Studios.

À lui seul, Frantz Fanon incarne toutes les problématiques de l’Histoire coloniale française. Résistant martiniquais, il s’engage, comme des millions de soldats coloniaux, dans l’Armée Libre par fidélité à la France et à l’idée de liberté qu’elle incarne pour lui. Écrivain, il participe au bouillonnement de la vie de Saint-Germain avec Césaire, Senghor ou encore Sartre, débattant sans relâche sur le destin des peuples colonisées. Médecin, il révolutionne la pratique de la psychiatrie allant chercher dans les rapports de domination des sociétés coloniales les fondements des pathologies de ses patients de Blida. Militant, il rassemble par son action et son histoire, les colères des peuples écrasés par des siècles d’oppression coloniale.

Portrait de Frantz Fanon, né en Martinique, qui après ses horribles expériences de la guerre d'Algérie, est devenu un idéologue de la "violence libératrice" de l'anticolonialisme. Ralph Giordano, s'est intéressé aux questions soulevées par Fanon ; L'écrivain et médecin a vu l'histoire du colonialisme du point de vue des colonisés et a établi des liens entre la domination coloniale et les troubles mentaux.

René Vautier est-il le « papa » du cinéma algérien? Le cinéma algérien est-il vraiment né dans les maquis durant la guerre de libération nationale ? Quelle est la nationalité du film "Algérie en flammes" ?. René Vautier, premier cinéaste "Breton" à avoir filmé dans les maquis algériens à la frontière algéro-tunisienne, répond à ces questions posées par Nasredine Guénifi un ancien du centre audiovisuel d'Alger que René Vautier dirigea de 1962 à 1964. Dans cet entretien exclusif, René Vautier relate ses premiers contacts avec l'ALN puis, avec Abane Ramdane qui l'autorisa à réaliser en toute indépendance « Algérie en flammes » le film qui allait faire connaitre au monde la lutte du peuple algérien. René Vautier se défend d'être « le papa » du cinéma algérien mais d'avoir été le déclic qui a permis à la révolution de se doter d'une nouvelle arme: le cinéma.

Des Algériens non-musulmans ont participé activement à la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. Ces combattants sont aujourd’hui injustement oubliés ou méconnus. Parmi eux, le Docteur Daniel Timsit né à Alger, en 1928 dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères. Disparu le 1er aout 2002, il est enterré dans le sud de la France, enveloppé dans son burnous. Le cinéaste Nasredine Guenifi a filmé son témoignage entre janvier et juin 2000 à Paris. Daniel Timsit évoque ses origines judéo-berbères et les raisons qui ont déterminé son engagement anticolonialiste. Pour finir, il rejette fermement l’opinion de ceux qui, Algériens ou non, regrettent "l’Algérie française" en prenant pour prétexte les maux actuels dont souffre son pays. Il souligne que "le peuple a des ressources, l’Algérie plurimillénaire en a vu d’autres, elle s’en sortira". Un bouleversant témoignage d’un homme d’une grande humanité.