Ni soldats ni journalistes, ils passent leurs vacances en zone de conflit. En mal de sensations fortes, ces touristes de l'extrême sont prêts à payer cher pour leur goût du risque et des lignes de front. Enquête édifiante sur un phénomène en pleine expansion.
Le film, tournée en 1938, fait partie d’une série intitulée “Le vrai visage de l’Algérie“. Le film met en avant la proximité d’Alger avec Paris et promeut le voyage en avion. Le commentaire à l’appui des images souligne le dynamisme urbain (“Chaque jour, un nouveau gratte-ciel remplace un terrain vague”) et la comparaison avec Paris (“Alger est souvent surnommé le Paris de l’Afrique du Nord à cause de son élégance devenue proverbiale”). Les réalisations architecturales contemporaines sont décrites comme le signe du “modernisme grandiose” : “on aime le neuf, le hardi“. Mais le propos n’en oublie pas les bâtiments illustrant “le style mauresque, classique et séduisant”. La description de la Casbah tente également d’en faire comprendre l’organisation architecturale mais aussi la diversité et même l’ambiance.
Trois routards occidentaux débarquent dans un petit village reculé du Laos, accessible uniquement par bateau. Si les voyageurs ont choisi le village pour l'expérience traditionnelle authentique qu'il peut leur offrir, les habitants, eux, rêvent de prospérité et des progrès que l'Occident véhicule. Les deux mondes se rencontrent à la croisée de leurs désirs. Dans le sillage des touristes, routes et électricité se développent… Khao et Shai, deux amis d'enfance nés dans le petit village, cherchent à tirer profit de l'essor de la région, au prix, peut-être, de leur amitié.