Melvin Udall, un écrivain misanthrope, écrit à la chaîne des romans sentimentaux qui comblent son sens pervers de l'autodérision et lui permettent de vivre confortablement. Sa vie est réglée comme du papier à musique, il évite le contact humain hormis celui de Carol Connelly, une jeune mère célibataire, serveuse dans un restaurant où il prend ses repas. Un jour, Simon Bishop, son voisin, artiste gay, est défiguré par deux voyous, le fils de Carol tombe malade et Melvin hérite du chien de Simon pendant son séjour à l'hôpital. Sa vie en est toute bouleversée.

Felicia et Mitzi, deux travestis australiens, et Bernadette, une transexuelle, doivent se produire à Alice Springs. Entre eux et l'hôtel où ils sont attendus s'étend le désert, immense et aride. Les trois amis ne se laissent pas décourager. Ils achètent un bus, qu'ils baptisent Priscilla, et foncent à tombeau ouvert sur les pistes poussiéreuses. Toutes sortes de rencontres émaillent leur périple. Tantôt ce sont de sympathiques aborigènes, nullement gênés par la situation, tantôt des Blancs, à l'ouverture d'esprit beaucoup plus limitée. Le trio arrive enfin à destination. La directrice de l'hôtel n'est autre que l'ancienne et dynamique épouse de Mitzi...

Les derniers jours de la vie de James Whale, le réalisateur de "Frankenstein". Il évoque sa carrière, sa participation à la Première Guerre Mondiale et son amour pour son jardinier Clay Boone...

Avant la nuit retrace la vie de l'écrivain cubain Reinaldo Arenas : son enfance, son enthousiasme pour la révolution castriste, ses désillusions, son exil politique à New York en 1980, le succès de ses romans, les périodes d'emprisonnement, son homosexualité et son suicide en 1990, alors qu'il était atteint du sida.

Une évocation du développement de l'épidémie du SIDA, et des combats humains, médicaux, politiques qu'elle a suscités, jusqu'à l'époque récente.

Un groupe de jeunes gens intègre l'une des grandes écoles où se forment les futurs dirigeants et où s'entrouvrent les portes du pouvoir. Ils sont la crème des étudiants et constitueront l'élite de demain. Mais la vie a toujours plus d'imagination que nous. Grandes écoles, oui, grands amours aussi, difficiles à vivre parfois. Le trouble du je et du jeu, des sentiments, de l'esprit et de la chair désinhiberont leurs certitudes. Ils devront faire avec eux-mêmes, devenir ce qu'ils sont et s'apercevoir que l'école qui est grande n'est peut-être pas celle annoncée.

Le malfrat George Dyer s'immisce dans l'appartement du peintre Francis Bacon. Et il reste, même lorsque l'artiste le traite comme son objet sexuel.

Les amours d'un homosexuel et d'une jeune femme à l'allure d'un adolescent, troublées et détruites par la jalousie d'un autre homme.

Dans ces lieux où on se côtoie sans jamais se rencontrer, où la musique gère la pulsion des corps, il danse, lui, son fiancé, le regard tourné vers lui-même. Il ne la regarde pas. Il est bien trop occupé à fondre son corps à l'hydre primordiale faite du corps des autres. Ils sont tous beaux, ils n'aspirent qu'à se reconnaître dans la beauté de l'autre. Elle est la fille, habillée de noir, si jeune et déjà vêtue du deuil d'elle-même. Dans les toilettes, elle prend un rasoir et entaille son poignet. C'est ainsi qu'ils se rencontrent. Désormais, elle prend sur lui le pouvoir des victimes. Elle paiera le prix qu'il faut pour qu'il la regarde « par là où elle n'est pas regardable », car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Elle l'a choisi parce qu'il n'aime pas les femmes. De ce tête à tête naissent le désir et la haine meurtrière qui l'accompagne.