Il s’agit en fait du sixième film de Hu Jie. Jusque là, il avait réalisé des documentaires sur des sujets sociaux d’actualité. Alors qu’il travaillait sur des courts métrages sur les travailleurs migrants, il a commencé à s’intéresser à l’histoire. C’est alors que, au cours d’une réunion avec des amis, l’un d’entre eux a laissé tomber dans le courant de la conversation que ses parents avaient été des camarades de classe de Lin Zhao. Hu Jie n’avait jamais entendu ce nom, il demanda de qui il s’agissait. On lui expliqua alors qu’elle était étudiante à l’université de Pékin dans les années 1950 et avait été arrêtée et mise en prison pour avoir écrit des articles critiquant le régime. Elle avait continué à écrire des poèmes en prison, et, comme elle n’avait pas d’encre, elle avait écrit avec son sang.

Un film qui revient sur la geste héroïque des mineurs. Sans eux, la France n'aurait pu devenir une grande puissance à la fin du 21e siècle ni survivre à deux conflits mondiaux. Grâce à des archives époustouflantes et aux prises de vue ciné géniques de territoires miniers désertés, le film raconte la classe ouvrière la plus emblématique de notre histoire industrielle en recueillant la parole d’anciens mineurs, symboles entrés dans notre imaginaire collectif.