En près de dix ans, le conflit syrien a causé la mort de centaines de milliers de personnes et jeté dans l’exil quelque 12 millions de réfugiés civils. Comment les manifestations pacifiques de 2011, déclenchées par l’onde de choc contagieuse du printemps arabe pour réclamer un renouveau politique, ont-elles abouti à la pire catastrophe humanitaire du XXIe siècle ?
Juan Carlos a longtemps été pris pour un héritier insignifiant. Pourtant, il a réussi à faire de son règne, l'une des plus belles pages de l'histoire de l'Espagne : celle de sa renaissance et du retour de la démocratie après 40 ans de dictature franquiste. Beaucoup l'avaient pris pour un pantin, à commencer par Franco lui-même qui l'avait fait revenir au pays pour en faire son successeur officiel. Mais contre toute attente, après la mort du tyran, le jeune roi va parvenir à réconcilier un pays déchiré par la guerre civile en le guidant vers la démocratie. Un parcours personnel ponctué de renoncements, de trahisons, de déchirures et de drames mais aussi de courage permettant au pays de connaître une ouverture sur l'Europe et une véritable explosion aussi bien économique que culturelle. Il y a un an, pour la première fois et juste avant de céder sa couronne, il a accepté de se raconter.
Le 24 mars 1976, les forces armées ont pris le pouvoir en Argentine, entamant le chapitre le plus sanglant de son histoire. Exils, censure, interdictions, listes noires et enlèvements sont devenus monnaie courante, s’attaquant au domaine culturel qui souffrait déjà depuis un certain temps de la répression militaire. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, différentes formes de résistance nouvelles et inédites sont nées. Resistencia Cultural explore l’expérience de solidarité artistique de l’Association internationale pour la défense des artistes victimes de la répression dans le monde (en particulier sa campagne pour les cent artistes argentins disparus) et les différentes résistances culturelles de l’Argentine pendant la dictature.
Le jeune dictateur coréen raconté… par lui-même. Servie par la verve de Karl Zéro, une satire jubilatoire d'un régime ubuesque réputé pour son hermétisme absolu.