À travers les âges, avec leurs manigances, les hommes rusés ont fait de l'argent un outil pour parvenir à leurs vils objectifs. Avec l'apparition de l'entreprise privée, l'argent utilisé comme moyen de repousser les limites du troc a permis au tricheur d'exploiter l'honnête homme qui, pour se protéger, a fait appel à la protection du gouvernement, mais a vite découvert qu'il faisait face à deux voleurs : le courtier et le pilleur politique qui travaillaient main dans la main contre lui. Avec cette combine, le courtier a acquis le prestige de l'approbation politique accordée en vertu de la loi et l'État a obtenu un moyen douteux d'imposer des impôts aux citoyens (par le biais d'un impôt caché appelé l'inflation). C'est une alliance vicieuse, qui reste vicieuse. »

Créée à Hong Kong, il y a un siècle et demi, par des commerçants écossais liés au trafic d’opium, HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation) n’a cessé de prospérer en marge de toute régulation. Aujourd’hui, la banque britannique à l’ADN pirate incarne à elle seule les excès et les dérives de la finance internationale. Blanchiment de l’argent du crime – celui des cartels de la drogue mexicains et colombiens –, évasion fiscale massive, corruption ou manipulation du cours des devises et des taux d’intérêt : depuis la crise de 2008, ce géant a été mêlé à de nombreux scandales avec régularité et en toute impunité. Car l’opaque HSBC, experte en sociétés-écrans, dont les coffres débordent d'argent liquide déposé par ses clients discrets et douteux, est devenue "too big to jail", "trop grosse pour aller en prison". La banque, riche de quelque 3 000 milliards de dollars, s’en tire chaque fois avec des amendes dérisoires.

Dans les années 1980, l'économiste américain Martin Armstrong a mis au point un modèle informatique prédisant avec une redoutable précision les crises et tournants de l'économie mondiale pour les décennies à venir. En s'appuyant sur le nombre pi et des théories liées aux cycles, il a pu prévoir, entre autres, le krach d'octobre 1987, l'éclatement de la bulle Internet de 2000 ou encore la crise de 2007, et a brillamment prodigué, pendant des années, des conseils d'investissement au sein de l'entreprise Princeton Economics International. Jusqu'au jour où le FBI a surgi dans ses bureaux pour lui confisquer son matériel et l'écrouer pour douze ans, sans procès .

L'histoire de la bulle du crédit qui a provoqué le krach financier. Grâce à des entretiens avec certains des plus grands économistes du monde, dont l'expert en logement Robert Shiller, le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz et l'historien économique Louis Hyman, ainsi qu'avec des initiés de Wall Street et des victimes du crash, dont Ed Andrews - un ancien correspondant économique du New York Times qui s'est retrouvé face à une saisie - et Andrew Luan, autrefois négociant en obligations à la Deutsche Bank qui dirige maintenant sa propre entreprise de guides touristiques à Wall Street, le film présente un récit original et convaincant de la combinaison toxique de forces qui a presque détruit l'économie mondiale.

À une époque où les inégalités sociales entre les riches et les pauvres n'ont jamais été aussi prononcées, l'évasion fiscale est pointée du doigt. Plusieurs experts parlent de cette réalité d'ordre mondial dont la pierre d'assise se trouve dans le quartier financier de Londres. Depuis le démantèlement de l'État-providence au courant des années 80, un flou juridique permet à des entreprises de s'enrichir en payant peu ou pas d'impôts. Une tendance qui s'est accentuée avec l'avènement de l'internet et qui menace la démocratie. Quelques citoyens proposent toutes des pistes de solutions pour contrer ce phénomène avant qu'il ne soit trop tard.

Cette enquête partant de Norvège examine les mécanismes derrière les bulles et les crises économiques aux quatre coins du monde. Et si notre système actuel était arrivé à sa fin, quel monde choisir pour demain ?

Une jeune femme de la Côte de Barbarie connue et sûre d'elle décide de renoncer à sa chance amoureuse pour réussir dans les jeux de cartes.

Un employé de bureau peu ambitieux se donne beaucoup de mal pour devancer son patron, obsédé par l'exercice physique.