Juif non israélien, ancien résistant à l'oppression nazie et camarade de route de la lutte anti-colonialiste, Claude Lanzmann s'interrogeait en 1973 sur l'État d'Israël. Un "reportage subjectif" divisé en trois parties: découverte d'Israël par les nouveaux immigrants, interrogation des Israéliens sur la société qu'ils ont bâtie et bilan synthétique de son questionnement...
C'est l'un des premiers films du réalisateur néerlandais Johan van der Keuken. Il a en effet réalisé de 1957 à 1964 une série de courts et très courts métrages, qui ne sont pas toujours comptés comme partie intégrante de sa filmographie. Dans la filmographie assez dense de ce réalisateur de films exclusivement documentaires, l'Enfant aveugle occupe une place particulière puisque, avec sa suite L'enfant aveugle 2 : Herman Slobbe, il constitue une sorte de diptyque ou le jeu voyant/voyeur/non-voyant touche à l'ontologie (à l'essence) même du cinéma : en posant la question "qu'est-ce que voir" le réalisateur ne manque pas de demander "qu'est-ce que le cinéma". Il laisse la question ouverte.
Ce portrait touchant de l’interprète de "Vous permettez, monsieur ?" dévoile une personnalité à la fois douce et déterminée, un gentleman chanteur, très musicien, qui continue à retranscrire le jour les mélodies qui lui viennent à l’esprit la nuit. Fait rare, son épouse, Nicole, accepte de sortir de l’ombre, pour livrer des confidences amusées sur leur vie. Nourri de commentaires de journalistes, de producteurs ou de musiciens comme Alain Chamfort, ce film permet aussi de mesurer l’héritage musical d’Adamo à travers plusieurs reprises de ses chansons.