En 2006, Fatih Akin tourne la scène finale de son film "De l’autre côté" à Çamburnu, village natal de ses grands-parents au nord-est de la Turquie, où les habitants vivent depuis des générations de la pêche et de la culture du thé, au plus près de la nature. Il entend alors parler d’une catastrophe écologique qui menace le village : un projet de décharge construit dans un mépris total de l’environnement et contre lequel s’élèvent le maire et les habitants. Il décide de lutter par ses propres moyens. Pendant plus de cinq ans, il filme le combat du petit village contre les puissantes institutions et témoigne des catastrophes inéluctables qui frappent le paradis perdu : l’air est infecté, la nappe phréatique contaminée, des nuées d’oiseaux et des chiens errants assiègent le village. Pourtant, chaque jour, des tonnes d’ordures sont encore apportées à la décharge….

Japon, 1948 : Hiroki Matsukata incarne un homme condamné à neuf ans de prison. Il incite les détenus à la plus grande émeute de l'histoire de la prison de Shimane. Combattant dans l'âme, il voit un moyen de se sortir de n'importe quelle situation, mais survivra-t-il à cet assaut, le plus audacieux jamais tenté ?

Ouvriers, étudiants et jeunes s’opposent, en mai 1968, à la morale et au pouvoir en place. Les facultés et les usines sont occupées. Les barricades sont dressées. Les pavés sont lancés. La parole cède la place aux actes. C’est l’affrontement. Ces images témoignent des hommes et des femmes qui, indignés jusque-là, marchent vers leur revolution.

Des dizaines de milliers d’Indiens et d’Indiennes, les plus pauvres de la société – intouchables, aborigènes, sans-terre, travailleurs forcés – femmes, hommes, enfants – participent tous à la longue marche pour la justice qui les mène à travers l’Inde. Le film montre cette marche de protestation sous toutes ses facettes et plonge dans la dure réalité quotidienne de ces gens dans leurs villages.