Dans les années 50, alors que la future République démocratique du Congo était encore une colonie belge, toute une génération de musiciens a fusionné des airs traditionnels africains avec la musique afro-cubaine pour créer l'électrisante rumba congolaise, un style qui a conquis tout le continent grâce à un rythme contagieux, des sons de guitare captivants et des voix suaves.

Depuis plus de 40 ans, Val Kilmer, l'un des acteurs les plus capricieux et/ou incompris d'Hollywood. En 2015, un cancer de la gorge l'astreint à des traitements. Mais s’il a survécu, les traitements ont eu raison de sa voix. Il ne peut plus s'exprimer que par courtes phrases qui restent à décrypter. Depuis l'enfance, ses deux frères, Wesley et Mark, Val a enregistré des films, vidéos avec leurs caméras. Des milliers d'heures de séquences, des films familiaux. C'est quand il eut perdu sa voix, qu'il eut le plus envie de se raconter. Documenter sa propre vie et son art à travers ces vidéos, la vie de Val en 109 minutes sonorisés par la voix de son fils, Jack Kilmer. Ce documentaire brut, follement original et sans faille révèle une vie vécue à l'extrême et un regard rempli de cœur, parfois hilarant, sur ce que signifie être un artiste et un homme complexe, surprenant, émouvant à découvrir.

"En Algérie, nous rétablissons l’ordre, ce que nous entendons par ordre français", déclarait Michel Debré, Premier ministre, sous la présidence de Charles De Gaulle, en avril 1956. Il s'agissait, bien entendu, de l'ordre colonial au mépris de l’ordre républicain, en Algérie comme à Paris où, le 17 octobre 1961, des Algériens affluant des bidonvilles de banlieue furent massacrés par la police du préfet Maurice Papon, alors qu'ils défilaient pacifiquement pour l'indépendance de leur pays. Le 17 octobre 2001, une plaque commémorative est apposée à Paris sur le pont Saint-Michel: "A la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961". Un déferlement de haine raciale, cela moins de 20 ans après la rafle des Juifs, en juillet 1942. Un Algérien, victime de cette ratonnade, nous dit, en retenant ses larmes, "Je fais encore des cauchemars."