Le jeune capitaine Alfonse Van Worden traverse les montagnes de la Sierra Morena pour se rendre à Madrid. Il fait connaissance dans une auberge de princesses maures qui lui prédisent de grands exploits. Mais il devra prouver son courage. D'après le roman éponyme de Jan Potocki.

Espagne 1944. Ofelia s’installe avec sa mère dans une garnison dirigée par Vidal, son beau‐père, capitaine autoritaire de l’armée franquiste. À proximité de la grande maison familiale, la jeune fille découvre un étrange labyrinthe gardé par une créature nommée Pan. Le monstre lui révèle qu’elle n’est autre que la princesse d’un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofelia devra se soumettre à trois épreuves que rien ne l’a préparée à affronter…

En échange d'un bel appartement, un employé des pompes funèbres accepte l'emploi de bourreau en se jurant de ne jamais exécuter une sentence de mort en démissionnant sur le champ. Or, un jour, une condamnation arrive et Jose Luis s'acquitte de sa tâche…

Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d’une quarantaine d’années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l’un à côté de l’autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n’ose pas. Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d’autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d’une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d’Alicia, une jeune danseuse également dans le coma. Lorsque Marco passe à côté de la chambre d’Alicia, Benigno, sans hésiter, s’approche de lui. C’est le début d’une grande amitié quelque peu mouvementée.

En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol. Carlos aperçoit dès la première nuit cet esprit errant et s'efforce de communiquer avec lui par tous les moyens. Le petit orphelin découvre très vite que ce spectre n'est autre que celui de Santi, un ancien pensionnaire de Santa Lucia disparu dans de mystérieuses circonstances.