Petit carnivore aux faux airs de martre, le chat marsupial, qui a pratiquement disparu du continent australien, continue de prospérer en Tasmanie, où il est à l’abri de ses principaux prédateurs, les renards et les dingos. Une année durant, le naturaliste Simon Plowright a installé ses caméras dans une ferme abandonnée, où une famille de chats marsupiaux a élu domicile. Ces derniers partagent leur territoire avec plusieurs espèces endémiques, comme l’opossum d’Australie, le diable de Tasmanie, le wallaby et le wombat. Une faune étonnante dont on découvre le mode de vie au fil des saisons.

Yacouba est né au Burkina Faso, dans la région semi-désertique du Sahel, où l’agriculture semble impossible. Il décide de stopper l’avancée du désert et de rendre le sol fertile pour permettre à la population qui a fui la famine de revenir. Patient et persévérant malgré la méfiance des villageois, Yacouba cultive sa terre en améliorant une ancienne technique nommée Zaï : il retient l’eau de pluie et utilise les termites pour enrichir la terre…

Il y a 50 ans, il y avait près de 500 000 lions en Afrique. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 20 000. Pour ne rien arranger, les lions, contrairement aux éléphants, qui sont plus nombreux, ne bénéficient pas de réelle protection que ce soit par mandat gouvernemental ou par décret international . Ce constat c'est l'occasion pour Dereck et Beverly Joubert de lancer un cri du cœur.

THE GREAT GREEN WALL est Le projet ambitieux de faire pousser un mur d'arbres de 8 000 km s'étendant du Sénégal à l'Ethiopie. Cette ceinture doit lutter contre la désertification progressive de la région due aux changements climatiques mais également d'éviter les conflits croissants et les migrations massives. La musicienne malienne Inna Modja nous accompagne dans ce voyage musico-écologique le long de cette grande muraille verte et nous aide à comprendre ce qui n'est plus uniquement un enjeu africain mais mondial !

René Vautier est-il le « papa » du cinéma algérien? Le cinéma algérien est-il vraiment né dans les maquis durant la guerre de libération nationale ? Quelle est la nationalité du film "Algérie en flammes" ?. René Vautier, premier cinéaste "Breton" à avoir filmé dans les maquis algériens à la frontière algéro-tunisienne, répond à ces questions posées par Nasredine Guénifi un ancien du centre audiovisuel d'Alger que René Vautier dirigea de 1962 à 1964. Dans cet entretien exclusif, René Vautier relate ses premiers contacts avec l'ALN puis, avec Abane Ramdane qui l'autorisa à réaliser en toute indépendance « Algérie en flammes » le film qui allait faire connaitre au monde la lutte du peuple algérien. René Vautier se défend d'être « le papa » du cinéma algérien mais d'avoir été le déclic qui a permis à la révolution de se doter d'une nouvelle arme: le cinéma.

Des Algériens non-musulmans ont participé activement à la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. Ces combattants sont aujourd’hui injustement oubliés ou méconnus. Parmi eux, le Docteur Daniel Timsit né à Alger, en 1928 dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères. Disparu le 1er aout 2002, il est enterré dans le sud de la France, enveloppé dans son burnous. Le cinéaste Nasredine Guenifi a filmé son témoignage entre janvier et juin 2000 à Paris. Daniel Timsit évoque ses origines judéo-berbères et les raisons qui ont déterminé son engagement anticolonialiste. Pour finir, il rejette fermement l’opinion de ceux qui, Algériens ou non, regrettent "l’Algérie française" en prenant pour prétexte les maux actuels dont souffre son pays. Il souligne que "le peuple a des ressources, l’Algérie plurimillénaire en a vu d’autres, elle s’en sortira". Un bouleversant témoignage d’un homme d’une grande humanité.

Les Balkans abritent les dernières rivières sauvages d'Europe et une faune abondante et des écosystèmes sains et intacts. Ces rivières sont "Les Intactes", propres, vierges et sans barrage. Avec plus de 2 700 petites et grandes centrales hydroélectriques prévues ou en construction dans les Balkans, la corruption et la cupidité détruisent les derniers fleuves à courant libre d’Europe. Suivez le Balkan Rivers Tour, une équipe tapageuse de kayakistes d'eau vive, de cinéastes, de photographes et d'amis qui ont décidé de défendre les rivières, voyageant de la Slovénie à l'Albanie pendant 36 jours, naviguant en kayak sur 23 rivières dans 6 pays pour protester contre les barrages et montrer au monde les rivières secrètes et sauvages des Balkans. Le film rend hommage aux citoyens ordinaires et aux militants locaux qui se battent pour défendre les rivières et vise à faire connaître le sort de ces rivières, en montrant un nouveau style de conservation de la nature amusant, énergique et efficace.