C'est une vieille histoire : auparavant on parlait de la traite négrière, aujourd'hui c'est simplement un business qui va de l'artisanat local au réseau organisé. Le film tisse la toile d'un réseau anarchique et international de spéculation et de trafic de jeunes garçons africains, agissant sous l'égide du culte du football mondialisé. Des taudis d'Accra et d'Abidjan aux rutilants temples du sport financés par les pétrodollars, il nous mène sur la piste d'Ananse, l'araignée, figure ancestrale du folklore, qui ruse, trompe et manipule ses pairs. Des familles entières sont prêtes à y sacrifier leurs seuls biens. Alors sur le marché des êtres humains, faute de trouver le diamant, l'or des fous fera l'affaire.
En 1989, en Papouasie Nouvelle-Guinée, Joe Leahy, propriétaire d'une plantation de café, vit seul au milieu des tribus papoues. Ce riche métis, fils d'une aborigène et d'un explorateur australien, doit son ascension sociale à l'habileté avec laquelle il manipule ses voisins ganigas (une des tribus papoues). Les Papous, demeurés proches du mode de vie traditionnel, se sentent néanmoins attirés par la société de consommation. À travers les démêlés de Joe Leahy et de ses voisins, se joue de façon cocasse mais souvent explosive, le scénario de la colonisation...
Depuis le IXème siècle, des millions de pèlerins du monde entiers ont entrepris ce voyage épique, réputé pour être aussi enrichissant sur le plan spirituel, qu'éprouvant sur le plan physique. De nos jours, plusieurs centaines de milliers de personnes parcourent ces sentiers, pour la plupart non goudronnés, avec pour tous viatiques un sac à dos et une paire de chaussure de marche. Dans Les Chemins de Compostelle, l'occasion nous est offerte de voyager à l’intérieur des cœurs et des esprits de six pèlerins modernes, confrontés à l'épuisement, à la solitude et aux doutes, mais parvenant finalement à surmonter tous les obstacles.