Philippe Saada dévoile les ressorts de l’incroyable machination mise en place par Staline aux dernières années de son règne : alors qu’il décide de provoquer une nouvelle purge dans le Parti et de durcir sa position à l’égard de l’Occident, il monte de toute pièce une « conspiration » qui aurait été fomentée par les médecins du Kremlin. Emprisonnés, torturés jusqu’à signer des aveux fantaisistes, ces médecins, pour la plupart d’origine juive, ont été désignés à la vindicte publique comme des agents de l’étranger, travaillant à l’anéantissement de l’Union soviétique. Les derniers témoins de l’affaire racontent ce cauchemar, auquel seule la mort de Staline aura pu mettre fin.

Le documentaire suit un groupe de médecins, d'infirmières et de patients qui se trouvent en première ligne au début de la pandémie de Covid-19. Parmi eux, le Docteur Nathalie Dougé et l'infirmière de l'unité de soins intensifs Kellie Wunsch, qui mettent leur propre vie en danger pour sauver celle des autres, et les patients de Covid Ahmed Ellis et Brussels Jabon, qui se battent pour survivre tout simplement.

En mars de l'année 1941, le docteur Julius Hallervorden spécialiste des maladies du cerveau rencontre des responsables de l'opération T4 chargés par Hitler de l'extermination des handicapés mentaux. Son objectif : récupérer les cerveaux des victimes présentant certaines pathologies pour « faire avancer la science ». Le médecin a récupéré 690 cerveaux de victimes pour ses recherches médicales personnelles sur les pathologies mentales. Malgré cela, Julius Hallervorden a poursuivi une brillante carrière après guerre, sans jamais être inquiété. Le parcours de ce médecin est intimement lié à celui de l'opération dite « T4 », consistant à éliminer les handicapés physiques et mentaux et les personnes considérées comme inutiles et « asociales » par le régime nazi. Ce film documentaire raconte pour la première fois toutes les étapes de l'extermination des handicapés entre 1939 et 1945 dans l'Allemagne nazie.