Ce film parle des capacités de création que nous possédons tous et qui sont le plus souvent oubliées dans notre éducation. Lors des cours de dessins qu’il donne, Christophe Delvallé nous indique que la phrase qu’il entend le plus est : « Je suis nul, je n’y arriverai pas ! ». Albert Jacquard nous rappelle les fantastiques possibilités de notre cerveau avec ses milliards de connexions. La neurobiologiste Catherine Vidal nous explique la plasticité de notre cerveau qui se façonne en fonction de notre vécu. Nous partageons les avis de différents artistes et amateurs qui parlent de leurs parcours et démarches. Le spécialiste en psychologie cognitive Pierre Arthapignet nous éclaire sur la nature des freins limitant notre créativité et nous incite à les lever. Le psychosociologue Jacques Salomé nous dit que l'éducation créative est l’un des antidotes les plus puissants à la violence.

Jusqu’en 1989, le village de Dafen dans la province de Shenzhen en Chine était légèrement plus grand qu’un hameau. Il y a maintenant plus de 10 000 habitants dont des centaines de paysans reconvertis en peintres. Dans les ateliers, appartements et même dans les rues, les peintres de Dafen produisent des milliers de répliques de peintures occidentales mondialement connues. Une commande de 200 Van Goghs ne choque personne. En 2015, le chiffre d’affaires de la vente de ces peintures dépassait les 65 millions de dollars. Les réalisateurs Haibo Yu et Tianqi Kiki Yu ont suivi l’un de ces peintres, Xiaoyong Zhao. Lui et sa famille ont peint environ 100.000 Van Goghs. Après toutes ces années, Zhao sent une affinité profonde avec Van Gogh. Il décide d’aller en Europe pour voir les œuvres originales au Musée Van Gogh et rendre visite à l’un de ses plus gros clients, un marchand d’art d’Amsterdam.