Melvin Udall, un écrivain misanthrope, écrit à la chaîne des romans sentimentaux qui comblent son sens pervers de l'autodérision et lui permettent de vivre confortablement. Sa vie est réglée comme du papier à musique, il évite le contact humain hormis celui de Carol Connelly, une jeune mère célibataire, serveuse dans un restaurant où il prend ses repas. Un jour, Simon Bishop, son voisin, artiste gay, est défiguré par deux voyous, le fils de Carol tombe malade et Melvin hérite du chien de Simon pendant son séjour à l'hôpital. Sa vie en est toute bouleversée.

Felicia et Mitzi, deux travestis australiens, et Bernadette, une transexuelle, doivent se produire à Alice Springs. Entre eux et l'hôtel où ils sont attendus s'étend le désert, immense et aride. Les trois amis ne se laissent pas décourager. Ils achètent un bus, qu'ils baptisent Priscilla, et foncent à tombeau ouvert sur les pistes poussiéreuses. Toutes sortes de rencontres émaillent leur périple. Tantôt ce sont de sympathiques aborigènes, nullement gênés par la situation, tantôt des Blancs, à l'ouverture d'esprit beaucoup plus limitée. Le trio arrive enfin à destination. La directrice de l'hôtel n'est autre que l'ancienne et dynamique épouse de Mitzi...

Une évocation du développement de l'épidémie du SIDA, et des combats humains, médicaux, politiques qu'elle a suscités, jusqu'à l'époque récente.

Allemagne 1927, une Garden party entre jeunes aristocrates. C'est l'été. Amour, désir, ivresse les envahissent pour le meilleur comme pour le pire. Ni limite, ni compromis : guidé par la seule quête d'absolu, Günther est entré dans la spirale de la perte des valeurs. Hilde, sa soeur, a épousé la même conduite, allant jusqu'à entretenir une liaison avec Hans, l'amant de Günther. Attisant les jalousies, cette relation va devenir le centre d'un drame orchestré par un Club du suicide. Paul, l'écrivain, en sera le témoin actif précipitant ainsi la tragédie.

Tous ces garçons ne se connaissent pas de prime abord mais ont tous un point commun : des choses à confesser. Sexy, choquants, insolites, romantiques, décalés, leurs secrets les plus intimes sont sur le point d’être révélés… Mais qui se cache vraiment derrière ces gueules d’ange ?

La vie d'Alexandre le Grand, narrée par Ptolémée : de son enfance à sa mort, des cours d'Aristote aux conquêtes qui firent sa légende, de l'intimité aux champs de bataille. Fils du roi Philippe II, il soumit la Grèce révoltée, fonda Alexandrie, défit les Perses, s'empara de Babylone et atteint l'Indus pour établir à 32 ans l'un des plus grands empires ayant jamais existé.

Caleb tombe follement amoureux de Jérémy, qu’il vient de rencontrer via un site internet gay. L’harmonie entre les deux amants est évidente même si dès les premiers jours une étrange, sensation, entre confiance aveugle et mensonges, se dégage. Tout va alors déraper. Luttant contre les démons de son passé, Caleb tente vainement de dissimuler ses secrets mais il retombe petit à petit dans le coté le plus sombre de sa personnalité, celui où la réalité se floue et où il devient un autre.

Dans ces lieux où on se côtoie sans jamais se rencontrer, où la musique gère la pulsion des corps, il danse, lui, son fiancé, le regard tourné vers lui-même. Il ne la regarde pas. Il est bien trop occupé à fondre son corps à l'hydre primordiale faite du corps des autres. Ils sont tous beaux, ils n'aspirent qu'à se reconnaître dans la beauté de l'autre. Elle est la fille, habillée de noir, si jeune et déjà vêtue du deuil d'elle-même. Dans les toilettes, elle prend un rasoir et entaille son poignet. C'est ainsi qu'ils se rencontrent. Désormais, elle prend sur lui le pouvoir des victimes. Elle paiera le prix qu'il faut pour qu'il la regarde « par là où elle n'est pas regardable », car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Elle l'a choisi parce qu'il n'aime pas les femmes. De ce tête à tête naissent le désir et la haine meurtrière qui l'accompagne.