Partie pour enquêter sur l’utilisation des pesticides dans l’agriculture américaine, Deborah Koons Garcia s’est intéressée à la zone d’ombre qui entoure aujourd’hui les « aliments biotechnologiques ». Ses recherches l’ont conduite à poser des questions cruciales ayant trait aux OGM, à leurs effets inconnus et potentiellement catastrophiques sur la santé humaine et sur l’environnement.
Implantée dans 46 pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable. À partir de documents inédits, de témoignages de victimes, de scientifiques et d’hommes politiques, « Le monde selon Monsanto » reconstitue la genèse d’un empire industriel qui a grand renfort de mensonges, de collusion avec l’administration américaine, de pressions et de tentatives de corruption est devenu le premier semencier du monde, permettant l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine...
Le Angelo Hotel à Osaka n'est pas une maison close, mais, dans cette société conformiste, c'est l’un des rares endroits où chacun peut – en compagnie d'une épouse, d'un amant, d'un partenaire ou seul – laisser libre cours à ses fantasmes. Sans se préoccuper du jugement d'autrui, il peut être qui il veut et aimer comme il l'entend.
Si le fond des combats de Michael Moore semble légitime, ses méthodes de travail ne le sont pas toujours. Remontant jusqu'aux débuts de la carrière du très médiatique réalisateur de "Fahrenheit 9/11", "Bowling for Columbine" et "Sicko", ce documentaire livre un éclairage édifiant sur les méthodes de Moore pour rendre ses documentaires toujours plus efficaces : se mettre lui-même en scène, pratiquer des raccourcis commodes, sortir une interview de son contexte, biaiser... Il use ainsi, lui aussi, d'un arsenal discutable pour servir autant son propos que ses intérêts : avec ce documentaire, c'est l'arroseurs arrosé !