En collaboration avec le Tokyo Ballet et l’Orchestre Philharmonique d’Israël dirigé par Zubin Mehta, Gil Roman a repris avec le Béjart Ballet Lausanne, en 2014, l’une des œuvres dansantes les plus époustouflantes du XXème siècle : La IXe Symphonie de Beethoven, chorégraphiée par Maurice Béjart. Le film dancing Beethoven retrace, au gré d’images fascinantes, neuf mois de répétitions intenses et passionnantes, depuis le début du travail chorégraphique sur ce chef-d’œuvre jusqu’à la première représentation au NHK Hall de Tokyo, le 8 novembre 2014. Plongez au coeur du travail quotidien de 250 artistes, danseurs, chanteurs et musiciens du monde entier, réunis autour d’une œuvre commune, célébrant la fraternité humaine. (Réalisation : Arantxa Aguirre, 2016). dancing Beethoven a été récompensé par L’Épi d’Argent – deuxième prix de la catégorie “Temps d’Histoire” – au Festival International du Film de Valladolid de 2016.

Comment humains et animaux se voient-ils ? Dominique Loreau filme d’étonnants échanges de « vues » entre les gens et les bêtes qui se côtoient dans la ville, dans des élevages, des abattoirs, des zoos, des musées, dans une salle de répétition de danse. Dans le regard d’une bête interroge la frontière, perméable, entre l’homme et l’animal.

Inséparables et complices depuis l’enfance, Lukas, Syvert et Torgeir, sont trois jeunes danseurs qui partagent le même rêve : intégrer l’Académie de ballet d’Oslo. Mais les places sont chères et les opportunités rares. Acharnés à réussir, à se perfectionner et à faire de leur corps l’instrument parfait, ils nous emmènent dans leur quotidien rythmé par la dureté des entraînements et le stress des auditions. Autant d’épreuves qu’ils sont prêts à surmonter pour, un jour, devenir danseur étoile.

Il traite de la solitude avec une intensité géniale de tendresse, de poésie, d'effroi aussi. La diva des pointes naît de derrière un écran où passent des films de foules, habillée comme Mme Tout-le-Monde.

En 2020, la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin a le projet d’un concert-performance réunissant la chanteuse Camille et le chœur zoulou des Phuphuma Love Minus. En restituant quelques étapes d’une création particulièrement bousculée et en accompagnant les Phuphuma de Johannesburg à leur village d’origine au Kwazulu-Natal, le film montre les fragments d’une réalité sud-africaine, une société post-apartheid profondément divisée, et éclaire les liens qu’entretient Robyn Orlin avec son pays. Des liens compliqués mais indéfectibles, constitutifs de son travail de chorégraphe.