Partez à la rencontre de Nicholas Winton, véritable héros d'avant-guerre. Jamais considéré comme tel, cet homme a pourtant sauvé 669 enfants à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Dans la capitale tchécoslovaque, alors qu´il se préparait pour des vacances au ski, le jeune Nicholas Winton va organiser une extraordinaire opération de sauvetage d'enfants juifs menacés par les nazis.

Claude Lanzmann a retrouvé des rescapés juifs des camps d’extermination. Il a traqué les nazis qui se cachaient et réussi à les filmer clandestinement. Il est retourné sur les lieux, dans les villages limitrophes de Chelmno, Ponari, Treblinka, Sobibor, Auschwitz, pour interroger les témoins polonais. Ni fiction – tous les protagonistes ont été en contact direct avec les camps –, ni documentaire – il ne s’agit pas d’une compilation de souvenirs –, Shoah est avant tout un film de la mémoire qui abolit la distance entre le passé et le présent. Sans recourir aux documents d’archives – il n’y a pas un cadavre dans cette œuvre pétrie de mort – ni aux “images chocs”, Shoah (“anéantissement”, “destruction”, en hébreu) démonte les rouages de la “solution finale”. “Nous avons lu, après la guerre, quantité de témoignages sur les ghettos, sur les camps d’extermination.

Ce documentaire examine comment et pourquoi des milliers d'Allemands ont participé à des atrocités de masse au sein des bataillons de police nazis pendant l'Holocauste.

Seconde Guerre mondiale, juin 1940. La France est tombée et subit la botte implacable de l'Allemagne nazie. Mais l'Algérie, la précieuse colonie française d'Afrique du Nord, fait toujours partie du territoire contrôlé par le régime de Vichy du maréchal Pétain, traître à son pays et complice des crimes nazis. Un ordre colonial strict est maintenu : les Français d'origine européenne font la loi, tandis que les Juifs locaux sont privés de la citoyenneté française et que la discrimination à l'égard de la population, principalement musulmane, s'intensifie.

Les homosexuels ont été comme tant d'autres les victimes du régime hitlérien. Ils étaient persécutés en vertu du paragraphe 175 du code pénal allemand. Ce paragraphe, datant de 1871, condamnait à la prison "les actes contre nature" entre hommes.