Philippe Mora a décidé de faire revivre le passé de sa famille dans une bande dessinée intitulée Monsieur Mayonnaise, le nom de code de son père dans la Résistance française. Né Gunter Morawski en 1913, ce dernier déserte l'Allemagne 20 ans plus tard lorsque les Juifs sont chassés des universités par Hitler.
Au XVIIe siècle, les Pays-Bas ont connu une explosion artistique sans précédent : des peintres tels que Rembrandt, Vermeer et Hals étaient si prolifiques qu'ils pouvaient vivre de leur seul talent ; à tel point que, dans une société prospère, grâce aux richesses des colonies d'outre-mer et à la spéculation financière, la collection d'œuvres d'art est devenue un symbole de statut social.
Au siècle des Lumières, le libertinage s'exprime dans les arts avec la recherche du bonheur et des plaisirs charnels ; le Marquis de Sade écrit La nouvelle Justine, Mozart compose Don Giovanni... et Fragonard peint l'Escarpolette. Il traduit ainsi le siècle qui se libère des contraintes religieuses et philosophiques pour défendre la liberté amoureuse et bien sûr sexuelle. Ce documentaire aborde la complexité des relations du peintre à l'Amour car il n'est pas que le peintre du libertinage. Il raconte aussi sa relation à son entourage et au siècle qui l'a révélé.
Jusqu’en 1989, le village de Dafen dans la province de Shenzhen en Chine était légèrement plus grand qu’un hameau. Il y a maintenant plus de 10 000 habitants dont des centaines de paysans reconvertis en peintres. Dans les ateliers, appartements et même dans les rues, les peintres de Dafen produisent des milliers de répliques de peintures occidentales mondialement connues. Une commande de 200 Van Goghs ne choque personne. En 2015, le chiffre d’affaires de la vente de ces peintures dépassait les 65 millions de dollars. Les réalisateurs Haibo Yu et Tianqi Kiki Yu ont suivi l’un de ces peintres, Xiaoyong Zhao. Lui et sa famille ont peint environ 100.000 Van Goghs. Après toutes ces années, Zhao sent une affinité profonde avec Van Gogh. Il décide d’aller en Europe pour voir les œuvres originales au Musée Van Gogh et rendre visite à l’un de ses plus gros clients, un marchand d’art d’Amsterdam.
La restauration de la Victoire de Samothrace, en 2013–2014, a été l’occasion historique de mettre en valeur le monument et d’améliorer sa présentation au public. Ce fut aussi l’occasion de mener différents programmes d’examen et d’analyse pour mieux connaître la matérialité de l’œuvre. Parallèlement, l’équipe scientifique du musée a pu mener diverses études sur la sculpture, mais aussi sur son emplacement même dans le sanctuaire de Grands Dieux à Samothrace. Le documentaire est l’histoire de ce chantier passionnant à Paris comme à Samothrace.