Food, Inc. décortique les rouages d'une industrie qui altère chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés, en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l'enquête pour savoir comment est fabriqué ce que nous mettons dans nos assiettes. Derrière les étiquettes pastorales de "produits fermiers", il découvre avec beaucoup de difficulté le tableau bien peu bucolique que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : conditions d'élevage et d'abattage du bétail désastreuses, collusion entre les industriels et les institutions de régulation, absence de scrupules environnementaux, scandales sanitaires... Éleveurs désespérés, experts indépendants, entrepreneurs intègres et défenseurs du droit des consommateurs esquissent, chacun à leur manière, le portrait d'une industrie qui sacrifie la qualité des produits et la santé de ses clients sur l'autel du rendement.

Pour célébrer l'année internationale de la Biodiversité (2001), le film nous invite à percer les mystères de notre environnement naturel. Il nous transporte des montagnes de la Table du Venezuela aux forêts de varech du Pacifique et des sommets de la ville de New York aux entrailles du sol des monts Catskill. En entremêlant ces différents mondes et les espèces vivantes qui les habitent, le film propose une introspection de la diversité de la vie, des liens qui régissent les organismes vivants et du casse-tête que représente la survie de l'espèce humaine. Peut-être qu'équipé d'une meilleure compréhension de notre relation avec la nature, chacun de nous pourra apporter sa contribution à l'édification d'un avenir meilleur respectueux de l'environnement.

Camouflée au coeur des monts du Bic, dans ce territoire que l’on nomme le Bas-du-Fleuve, se cache une communauté d’esprits, des esprits audacieux qui prennent racines. La ferme collective « Sageterre », c’est l’oeuvre de Jean Bédard, écrivain, philosophe, et surtout paysan. Par ses écrits, il fait germer l’action. Par ses gestes dans la terre, il cultive la pensée. Jean Bédard lutte contre l’endormissement du monde avec sa plume et sa pelle.