Fils aîné du légendaire acteur et producteur Kirk Douglas (1916-2020), il n'a pas été facile pour Michael Douglas de faire son chemin à Hollywood et de devenir, comme son père, un acteur reconnu et un producteur prestigieux.

Comment le Festival de Cannes a-t-il pu devenir le plus grand rendez-vous de cinéma du monde ? Depuis 75 ans, Cannes réussit ce prodige de placer le cinéma, ses fastes parfois dérisoires mais aussi ses exigences de grand art moderne, au centre de tout, comme si, l'espace de dix jours de mai, rien n'était plus important que lui. Ce film raconte comment Cannes est devenu le plus grand festival de cinéma du monde en s'ouvrant à la modernité cinématographique tout en n'oubliant jamais que le cinéma reste un art du spectacle, un art populaire.

Depuis sa sortie en 1968, « La Planète des singes », film magistral réalisé par Franklin J. Schaffner et interprété par Charlton Heston, et ses suites ont posé à leurs spectateurs des questions difficiles sur la société contemporaine sous le couvert d'une audacieuse saga de science-fiction : un regard fascinant sur un phénomène de la culture pop qui a connu un énorme succès.

Pour le monde entier, Jean-Luc Godard est synonyme de cinéma. Depuis son décès, le grand public comme les plus fins connaisseurs de son oeuvre gigantesque savent que c'est la fin d'une période, que s'achève avec lui une époque où le cinéma était encore au centre de la société, le divertissement préféré de tout le monde, à la fois industriel et personnel, commercial et expérimental, spectaculaire et capable de profondeur. Le parcours de Godard, fait de brusques décrochages et de retours fracassants, est unique. Godard ne s'est jamais retourné sur son passé et n'a jamais cessé d'expérimenter.

Le documentaire d’Alex Stapleton visite la carrière de Roger Corman, l’homme capable de réaliser ou de produire des films en trois jours, à qui l’on doit également le lancement des carrières de Jack Nicholson, Martin Scorsese, Monte Hellman et de nombreuses autres personnalités du cinéma américain.

À la fin des années 80, dans la Roumanie de Ceausescu, un contrebandier de VHS au marché noir et une courageuse traductrice ont apporté la magie des films occidentaux au peuple roumain et ont semé les graines d'une révolution.

Un récit de la vie et de l'œuvre du peintre, sculpteur, architecte et designer suisse HR Giger (1940-2014), père tourmenté de créatures aussi effrayantes que fascinantes, habitants de mondes biomécaniques cauchemardesques.

En respectant les codes visuels du support, rembobinage compris, ce documentaire conte avec brio la révolution artistique, sociale et économique fomentée par la petite boîte noire, qui ira jusqu’à faire souffler un vent de liberté (et de capitalisme) sur le bloc communiste. Nourri d’interviews de compulsifs et sympathiques pionniers de la vidéo, ce film plonge aussi dans la délirante culture visuelle générée par ce média, exemples improbables à l’appui (jeu télévisé canin, manuel de séduction, cours d’aérobic avec bébé au bras…).

Le cinéma est-il un langage en train de se perdre, un art qui va mourir ? » : Wim Wenders posait cette question à seize de ses confrères réalisateurs dans CHAMBRE 666 en 1982. Quarante ans plus tard, Lubna Playoust utilise le même dispositif et pose la question à 30 cinéastes contemporains présents à Cannes cette année-là.

En 1945, deux jeunes soldats américains, les frères Budd et Stuart Schulberg, sont chargés de recueillir des preuves filmées et enregistrées des horreurs commises par le tristement célèbre Troisième Reich afin de prouver les crimes de guerre nazis lors des procès de Nuremberg (1945-46).