Le film retrace quelques instants vécus à Vichy, éphémère capitale de l’« État français » de 1940 à 1944, et raconte à hauteur d’homme par la voix de quelques uns de ses habitants, des engrenages de vies placées à l’époque entre collaboration et résistance. Un film qui révèle la force insoupçonnée du mythe Pétain.

Ce film est le récit du couronnement le plus absurde de l'histoire, le plus ubuesque de tous les temps, celui de Bokassa Ier, dictateur de Centrafrique et grand admirateur de Napoléon, qui se fit sacrer empereur le 4 décembre 1977, dans une scénographie digne du tableau de David. Un film entièrement à base d’archives, dont une partie longtemps classée confidentiel-défense par l’armée française à qui l’Élysée avait demandé d’envoyer les hommes du cinéma aux armées pour offrir au nouvel empereur le film de son sacre. Un film de famille en quelque sorte ! Retour sur un sacre qui fit grincer des dents toute l’Afrique et obligea une France bien trop associée aux délires de Bokassa, à le lâcher.

Eté 1483, en Touraine. Un mystérieux messager se présente au château, le vieux Roi accepte de le recevoir, un complot est alors révélé : le souverain doit être assassiné le jour même. Ce sont les propres ministres de Louis XI qui exécuteront le plan mis au point par Louis d'Orléans, le gendre du Roi. Louis d'Orléans, dont le duché résiste encore à la Couronne de France, a décidé d'en finir avec cette politique qui favorise les villes, le commerce, les bourgeois et le peuple, au détriment des seigneurs. Mais Louis XI est rusé...

Dans les rues étriquées des Marolles, grouillent des gosses. Leur refuge, leur coin de paradis et d’illusions est un terrain vague encombré de bidons et de buissons rachitiques. Un beau jour arrivent des hommes en chapeau mou et d’autres en salopettes qui examinent les lieux, déploient des papiers… Pour les enfants, ça ne sent pas bon. En effet, le terrain est bientôt barricadé, éventré par des machines, tandis que des maisons alentour sont abattues. Le marteau-pilon fait frissonner tout le quartier et lentement s’élèvent de grands murs de briques. Les gosses, rejetés à la rue, sont atterrés de voir ainsi volée leur part de ciel. Doucement, leur stupeur se transforme en révolte : ils se choisissent un chef, fabriquent des catapultes avec les bretelles de leurs parents et décident de livrer une guerre sans merci aux entrepreneurs et architectes…

Homme de réseau qui régna sur tout le continent africain sous De Gaulle, Pompidou et Chirac, Jacques Foccart reste une figure mystérieuse.