Gagner le second sommet du monde culminant à 8611 mètres d'altitude à la frontière sino-pakistanaise, le K2, par son arête sud-ouest, la plus difficile, c'est l'objectif que Bernard Mellet s'est fixé, au terme de deux années de préparation minutieuse. C'était la dernière expédition nationale française. 3 millions de budget, 1 400 porteurs, 25 tonnes de matériel dont 850 kg d'oxygène... Le tout financé par les restes du trésor de l'Annapurna et les ventes du livre du Maurice Herzog. Pour vaincre les 8760 mètres de cette voie royale mais encore vierge, il a sélectionné quatorze hommes parmi l'élite du moment. Au cours de l'expédition, Jean-Marc Boivin décollera en deltaplane du camp IV du K2, à 7600 mètres d’altitude. Un exploit qui sera finalement le seul de cette expédition achevée dans le mauvais temps, à 8 500 mètres et qui posera les bases de l’alpinisme de haut niveau des années quatre-vingt et quatre-ving-dix : la polyvalence...
Louis de Funès (1914-83) continue de faire s'esclaffer les téléspectateurs de tous âges. Un portrait attachant qui explique ce succès et démonte la mécanique d'un jeu d'acteur étourdissant.
John Kennedy Jr, le charismatique et prometteur fils du président démocrate assassiné à Dallas en 1963, est mort prématurément dans un accident d'avion. Ce documentaire, nourri de nombreuses images d'archives et de témoignages de ses proches qui nous éclairent sur sa personnalité, raconte sa vie et son destin tragique.
Un adulte enfant se jette ou presque de la tour Eiffel et tombe dans les rues de New York, comme un somnambule tombe d'un mur, il cherche la rencontre avec l'impossible, filmer un absent pour connaître les secrets de la création d'une œuvre. Faire la route jusqu'à Mabou, Nouvelle-Ecosse – Robert Frank – c'est lui qu'on veut connaître – y a construit une maison en bois près d'une mer gelée qui parfois se brise en morceaux emportés par le vent. Il habite là. Et cherchant comment se faire, le film se fait. On ne sait pas de quoi il est fait. D'amour, d'admiration, d'un long travail aussi. Le résultat, un chef d'œuvre transparent qui reste ouvert à l'indéfini en route vers l'irrejoignable.
Sur certains sommets, en 2003, les statistiques sont impressionnantes. Pour le K2 surnommé "montagne sauvage" ou "montagne sans pitié", seul 240 ont atteint le sommet et plus de 60 ont péri dans l'ascension. Un taux inimaginable d'un décès sur quatre pour survivre. Et ces statistiques sont encore pires pour les femmes. Au début de la saison d'escalade 2004, seules cinq femmes talentueuses et déterminées avaient atteint le sommet de 8 616 mètres du K2, mais seulement deux d'entre elles s'en sont sorties vivantes. Et peu de temps après, elles aussi périrent en escaladant d'autres sommets de 8000 mètres, ces cinq femmes ont toutes disparu en montagne.
Paragot, Bérardini : deux grimpeurs qui remplissent d’admiration tous les mordus de l’escalade. A Fontainebleau, au Saussois, dans les Alpes, la cordillère des Andes, l’Himalaya, partout dans le monde, ils ont laissé leurs noms attachés aux voies les plus difficiles, aux sommets les plus prestigieux. Ils ne racontent ici que les courses qu’ils ont faites ensemble : fameuses expéditions à l’Aconcagua et au Huascaran, premières dans les Alpes et dans les Dolomites. Une amitié inaltérable, des aventures cocasses, tragiques, voilà ce qu’ils nous font découvrir dans la chaleureuse atmosphère de leurs souvenirs. "La Cordée des Voyous" sera inclus au film "La Grande Cordée" de Jean Afanassieff traitant de l'alpinisme prolétaire d'après-guerre.
Dans ce village aux rues de glace que l'hiver transforme en palais, il y a un petit garçon qui s'amuse de trente-six manières..." Ce film suit les rêves d'un enfant dans une station-village : pêcher à la ligne dans des torrents glacés , observer les touristes parisiens comme des curiosités, ski alpin comme un champion, sauter en parachute... Les joies de la vie à la montagne en hiver se présentent sous tous leurs aspects.
En 1963, une discussion autour d'un repas en refuge de montagne est l'occasion pour un ancien alpiniste de présenter les différents refuges, refuges et cabanes du massif du Mont-Blanc. Il explique également à quel point les évolutions techniques récentes, et notamment l'utilisation de l'hélicoptère, ont complètement transformé ces lieux de repos et de rencontres en montagne pour les rendre plus confortables et accessibles aux alpinistes novices comme confirmés.