Au début du XIXe siècle, le Tyrol, possession autrichienne, n’est pas épargné par les remous politiques qui agitent l’Europe. Après la bataille d’Austerlitz, en 1805, les Habsbourg sont sommés de céder le comté aux alliés bavarois de Napoléon, déterminés à mener une vaste politique de centralisation autour de Munich. Mal accueillie par les Tyroliens, cette mesure pousse l’archiduc Jean-Baptiste d’Autriche à projeter la reconquête de la province, en encourageant les paysans à se révolter. Ainsi, en 1809, l’aubergiste Andreas Hofer, capitaine de milice connu pour sa bravoure et sa haine des Français, est invité à Vienne afin de préparer l’insurrection. Suite à la victoire, il devient régent du Tyrol, mais abandonné par les Habsbourg, il finira exécuté par les Français. Ce documentaire-fiction retrace le destin méconnu d'un simple aubergiste propulsé régent, héros populaire toujours vénéré de nos jours, qui s’est retrouvé malgré lui au cœur d’un dangereux jeu politique.

En plein été, dans une maison de campagne perdue au milieu des champs de maïs et des bois, des jumeaux de dix ans attendent le retour de leur mère. Lorsqu’elle revient à la maison, le visage entièrement bandé suite à une opération de chirurgie esthétique, les enfants mettent en doute son identité…

C’est un film qui parle des gens et des caves, et de ce que les gens font dans leurs caves. C’est un film sur les obsessions. C’est un film sur une fanfare et les airs d’opéra, sur les meubles qui coûtent cher et les blagues désuètes, sur la sexualité et les salles de tir, sur la santé et le nazisme, sur les fouets et les poupées.