Dans la Russie des années 1910, un groupe de peintres visionnaires opte pour une abstraction radicale et bouleverse les codes artistiques de son temps. Malevitch et Tatline forgent un art nouveau qui se développe bientôt grâce à l’extraordinaire effervescence générée par la révolution de 1917.

Entre puissance revisitée de ses œuvres et émouvants témoignages de ses proches, dont Marianne Faithfull, Terence Stamp ou la très émouvante Nadine Haim, un portrait sensible et documenté de Francis Bacon, ogre peintre adulé, disparu en 1992.

Avec l’entrée de la flotte américaine dans la baie de Tokyo en 1853, dans un Japon fermé aux navires étrangers depuis deux siècles, l’Occident découvre l’art nippon, ses estampes et son raffinement. À l’aube de l’ère Meiji, des collectionneurs, tels Guimet, Cernuschi ou encore les frères Goncourt, sillonnent le pays pour en rapporter des merveilles, devant lesquelles le public des expositions universelles de Londres ou de Paris va s'extasier. Bientôt, la vogue du japonisme – et La grande vague de Kanagawa d’Hokusai – submerge tous les arts : peinture, arts décoratifs, musique et danse. Habitée par l’Extrême-Orient, fût-il imaginaire, l’avant-garde artistique européenne – Manet, Monet, Degas, Van Gogh ou Whistler... – s’empare de cette esthétique pour mener sa révolution, de laquelle émergeront les mouvements impressionniste et nabi. L’Europe tourne son regard vers l’Asie, avant de découvrir l’Afrique…