Juin 1977. Jérôme Carrein est l'avant-dernier guillotiné en France. Son procès, sa condamnation et sa mort sous la guillotine cristallisent le combat pour l'abolition de la peine de mort. Il est exécuté, presque par revanche, quelques jours après le procès de Patrick Henry, lors duquel son avocat, Maître Robert Badinter, sauve sa tête. À travers le combat de Robert Badinter, au détour de l'élection présidentielle de François Mitterrand, et après plus de 200 ans de combats, l'abolition de la peine de mort en France est proclamée en octobre 1981. Il y a quarante ans. Aujourd'hui, certains prônent encore le retour de la peine capitale en France, quand d'autres luttent pour sortir ceux qui se trouvent encore dans les couloirs de la mort. À travers des témoignages, des rencontres, ce documentaire donne la parole aux acteurs de l'époque et aux victimes d'aujourd'hui, comme une sorte de plaidoyer en faveur de l'abolition universelle.
Ce documentaire expose la rétrospective de la pop culture de 1975 à 1990. Du rock à la variété, des grandes figures qui disparaissent aux nouvelles qui émergent, du walkman au CD, de la BD aux clips, des jeux vidéo aux films de pub, du magazine "Les Inrockuptibles" à l'émission "Les Enfants du Rock", de Téléphone aux Négresses Vertes : histoire d'une génération en pleine mutation, ponctuée des témoignages de ceux qui ont vécu cette époque.
Documentaire sur le charismatique et mondialement adoré sprinter Usain Bolt, officiellement l'homme le plus rapide du monde. Avec des images d'archives inédites de sa jeunesse en Jamaïque, jusqu'aux images originales qui seront capturées lors de ses quatrièmes et derniers Jeux Olympiques à Rio, où il concourra pour l'or dans les courses des 100 et 200 mètres, lors de sa troisième participation consécutive aux Jeux avant sa retraite en 2017. Je suis Bolt révèle l'homme et définit l'héritage de cet incroyable athlète.
Le baroud d'honneur du film d'exploitation américain. Dans une ère post-vidéo, la consolidation des médias a conduit à la censure et à la mort imminente de l'industrie cinématographique indépendante et d'exploitation. Joe Bob Briggs (Last Drive-in), Debbie Rochon (Toxic Avenger IV), Lloyd Kaufman et James Rolfe (Angry Video Game Nerd) nous emmènent dans une aventure qui mène du dernier magasin de vidéos Blockbuster à Bend Oregon à Troma Entertainment à New York, le tout dans le but d'examiner comment l'histoire ne cesse de se répéter, de l'ère des vidéothèques au streaming moderne.
Entre ses chansons et des images d'archives flamboyantes, entre l'icône de l'existentialisme et la grande dame de la chanson française, avec légèreté et malice, le film cerne la personnalité de « la Gréco » et fait apparaître une nouvelle Juliette qui raconte tout sur ses amours et ses passions : Boris Vian avec qui elle retrouve la parole ; Jean-Paul Sartre qui la lance dans la chanson ; Marguerite Duras qui la rapproche du Parti communiste ; Jacques Brel dont les premiers textes la bouleversent ; Miles Davis avec qui elle vit une passion torride. Elle fait aussi les quatre cents coups avec Françoise Sagan, croise Léo Ferré qui se plaindra de son intelligence et épouse Michel Piccoli qui finira par l'ennuyer. Le parolier Étienne Roda-Gil, lui, la nourrit de textes enchanteurs et de rires complices.
Le long-métrage 13 Faces du Valais est un voyage au coeur du canton en partant des hauts sommets jusqu'à l'embouchure du Rhône. 13 faces, 13 visages, 13 facettes, divulgués au cours d'un périple sur quatre saisons et rythmé par 13 rencontres à travers les 13 districts. Les protagonistes nous font découvrir tour à tour "leur" Valais, enthousiasmant, dynamique, sportif.
Née en 1932, Keiko Kishi est l’une des premières actrices japonaises à avoir connu le succès international. Sa décision de s’installer en France et d’épouser le réalisateur Yves Ciampi en 1957 – après qu’il l’ait filmée dans Typhon sur Nagasaki avec Jean Marais et Danielle Darrieux – a provoqué un énorme scandale au Japon. Malgré cette transgression, Keiko Kishi a continué à jouer dans son pays natal aux côtés de Kon Ichikawa, Yasujiro Ozu, Masaki Kobayashi… créant ainsi des ponts uniques entre les cultures japonaise et européenne. Libre et rebelle, elle s’est émancipée des nombreux obstacles rencontrés dans l’industrie du cinéma et a créé sa propre société de production à la vingtaine. Retour sur l’histoire d’une pionnière, source d’inspiration pour de nombreuses générations.