La fin des terres de Loïc Darses donne la parole à 17 jeunes d’horizons diversifiés, qui ont en commun d’être nés trop tard pour pouvoir voter au référendum de 1995 sur la souveraineté du Québec. Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres trace la cartographie du Québec et interroge de manière poétique le devenir de notre collectivité. L’identité, la question nationale, la place des Autochtones dans la société, l’appropriation du territoire et l’environnement : autant d’enjeux actuels qui nous permettent de saisir la délicate suite du monde québécois. Un peu comme si c’était à partir d’eux-mêmes que ces jeunes gens, qui n’ont pas perdu l’envie de rêver, cherchaient aujourd’hui à créer de nouvelles « Terres des Hommes ».
À la veille de la publication d’une biographie de Claude Jutra, l’un des cinéastes les plus célèbres et célébrés du Québec et du Canada, une fuite dans la presse révèle que le livre contient des allégations anonymes d’actes pédophiles commis par le cinéaste. La rumeur s’est répandue comme un éclair, enflammant soudainement l’ensemble de la société québécoise. En retrouvant aujourd’hui certains des principaux témoins propulsés du jour au lendemain au cœur d’une tornade médiatique sans précédent, le documentaire reconstitue avec des images d’archives et d’autres images inédites, la séquence des événements qui ont mené à une réécriture de l’histoire.
Après avoir été directeur photo auprès d’Atom Egoyan, Peter Mettler est passé réalisateur avec ce documentaire, dans lequel il part à la poursuite des aurores boréales. Une œuvre saisissante qui s’inscrit, à l’instar des premiers Egoyan, comme un incontournable de la Nouvelle vague torontoise.
Ils sont bien souvent bilingues, quand ce n'est pas trilingues… Pas surprenant : ils apprennent l'anglais depuis qu'ils sont tout petits. Mais quel est le rapport des jeunes Québécois de 18 à 24 ans d'aujourd'hui avec la langue française?