Diagnostiqué en 2011 d’un cancer de la prostate, le réalisateur et scénariste allemand Wolf Gremm se voit signifier par ses médecins qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Arraché à une vie active et épanouie par cette nouvelle dévastatrice, il décide de combattre sa maladie de son mieux, et entreprend alors de filmer sa vie au jour le jour. Malgré la peur et la souffrance qui le traversent, ce journal intime empreint d'optimisme et d'espoir en vient peu à peu à constituer pour Gremm une sorte de thérapie, l'aidant à accepter le cancer comme une partie intégrante de lui-même. Confronté à la question de ce qui reste et de ce qu'on laisse derrière soi, il se plonge aussi avec émotion dans ses souvenirs, évoquant, entre autres, l’amitié profonde qui l’a uni à Rainer Werner Fassbinder. Wolf Gremm a finalement été emporté par la maladie en 2015, à l’âge de 73 ans.

Bruxelles. Opéra de la Monnaie. Trois personnes en fin de vie rencontrent des chorégraphes, acteurs et musiciens. Ils partici- pent à une expérience unique où se mêlent musique, danse et silence. Leur quête prend la forme d’un hommage rendu à la fragilité humaine, entre réel et représentation, corps tragiques et esprits libres. Ensemble, ils questionnent leur propre rap- port à la mort.

C'est l'histoire des dernières 48 heures du Führer du IIIe Reich. Raconté avec les mots de ceux qui étaient présents à ce moment-là, ce documentaire est constitué d'interviews exclusives de l'entourage d'Hitler, dont celles du leader des Jeunesses hitlériennes, Arthur Axmann, de la secrétaire particulière d'Hitler, Traudl Junge, et du baron Bernd Freytag von Loringhoven, qui l'ont accompagné durant ses derniers jours dans le bunker.

Veuve depuis plusieurs années, Fang Xiuying, 68 ans, est née à Huzhou, dans la région du Fujian où elle travaillait comme ouvrière agricole. Elle a souffert les dernières années de sa vie de la maladie d’Alzheimer. Après avoir été hospitalisée en 2015, elle a été renvoyée chez elle pour y mourir, entourée de sa famille. Mais la mort est longue à venir…

Peu de gens se souviennent qu’entre 1968 et 1970, une pandémie de grippe a fait plus d’un million de morts dans le monde, dont 36 000 en France. Cette grippe dite « de Hong Kong » a pourtant bloqué des pans entiers de l’économie et endeuillé de nombreuses familles. Un demi-siècle plus tard, la crise du Covid-19 a réveillé les mémoires et donné envie de comprendre ce qui a changé entre 1969 et aujourd’hui dans la gestion d’une pandémie, notre rapport à la mort et à la maladie, la couverture médiatique et la confiance en la science.